Situé près du Marché de la soie et de Sanlitun, deux des quartiers les plus touristiques de Pékin, le restaurant « Makye Ame » offre une cuisine et une ambiance typiquement tibétaines. Impressions.
Un avant-goût du Tibet à Pékin. C'est ce que propose Mu De Jing, la gérante du restaurant tibétain « Makye Ame ». Ouvert en 2005 par Tsering Norbu, un ancien enseignant du Yunnan, au sud-ouest de la Chine, cet établissement situé non loin de Sanlitun est l'une des deux enseignes de la capitale – les deux autres étant à Kunming, dans le Yunnan et à Lhassa-. D'une capacité de 230 couverts environ, « Makye Ame » est un lieu privilégié pour découvrir la cuisine tibétaine et l'ambiance propres à cette région aux multiples facettes de l'ouest de la Chine.
Dès l'entrée, le ton est donné : le bois, lourd et massif, domine dans la première salle. Dans un coin, les employés revêtus de costumes traditionnels colorés se préparent pour leur spectacle. Plus grande, la seconde pièce offre un décor qui paraît de prime abord légèrement ostentatoire, voire quelque peu trop chargé. Mais après quelques minutes, les yeux s'habituent. Et on trouve même un certain charme aux moulures et plafonds cloisonnés recouverts de fresques, aux meubles sculptés en bois et métal, aux lampes en peau qui diffusent une lumière douce ou aux thangka (peintures sur toile typiques de la culture tibétaine) arborant des images religieuses.
Des bouquets de fleurs séchées côtoient de larges récipients en cuivre ou en laiton, des corbeilles de fruits, et des peaux d'animaux accrochées aux murs. A l'opposé du comptoir lui aussi finement ciselé, une scène a été installée. C'est là que les danseurs et chanteurs tibétains présentent leurs deux représentations quotidiennes : à 20h et à 21h. Avec un défilé de costumes en prime. Yeux rieurs et sourire chaleureux, la beauté de leurs traits, de leur voix et la grâce de leur gestuelle accompagnées de percussions et d'instruments à cordes sont une invitation à un voyage dans la culture traditionnelle du Tibet. Alors qu'une artiste met autour du cou de l'invité d'honneur de la table une longue écharpe de soie blanche (hada) en signe d'amitié.
Source: Tibet en ligne
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