À Saint-Germain-en-Laye à l'ouest de Paris, le collège les Hauts-Grillets est bien connu. En tant que collège international, il a des sections anglaise, allemande, polonaise, etc. Cette année, il a ouvert une section chinoise, avec des cours et des examens entièrement en chinois.
D'après la directrice de l'établissement Isabelle Ansart, la raison pour laquelle elle a demandé au ministère de l'Éducation nationale de fonder la section chinoise est que la Chine possède de vastes perspectives. La connaissance de la langue et de la culture chinoises offrira un bel avenir aux élèves français.
En effet, à Saint-Germain-en-Laye, on peut commencer le chinois dès l'école primaire. Comme des employés du ministère français de l'Éducation nationale l'ont indiqué, l'enseignement du chinois en France a connu un développement rapide ces dernières années. Il est devenu un « phénomène national », au lieu d'être restreint à quelques écoles dans certaines villes. Afin de promouvoir le développement de l'apprentissage du chinois, le ministère a aussi nommé un inspecteur général du chinois.
Selon cet inspecteur nommé Joël Bellassen, cette année en France, le nombre d'élèves choisissant le chinois au lycée a atteint 29 605. Si l'on ajoute les 3 100 élèves dans les 480 écoles internationales d'outre-mer, le nombre de lycéens apprenant le chinois est de 33 000. En même temps, 16 000 étudiants et 2 000 écoliers en France suivent des études de chinois à divers niveaux.
Au milieu des années 1990, on ne comptait qu'une centaine de participants à l'examen HSK en France. En 2010, le nombre de participants a dépassé 1 000, et en 2011, il a atteint 2 200.
Pour les médias français, l'attrait pour le chinois s'explique par l'élévation de la position de la Chine sur la scène internationale.
Le responsable des affaires de l'Asie-Pacifique d'une grande entreprise française a déclaré à un journaliste : « Vous aurez un avantage si vous parlez chinois après avoir fini vos études d'une école de commerce ou d'ingénieur. » Il a indiqué que beaucoup d'entreprises françaises ont besoin d'employés connaissant la langue et la culture afin d'investir en Chine.
En outre, des experts français en éducation du chinois ont souligné que « l'étude du chinois n'est pas seulement bénéfique à l'économie. Le chinois est une écriture figurative. Apprendre cette langue aide à entraîner les capacités de mémoire et de déduction. »
Selon eux, en apprenant le chinois, les jeunes font la découverte de la culture de ce pays, en particulier le respect des personnes âgées et l'assistance au sein des familles. Cela est justement ce qui manque à la société française marquée par l'individualisme.
Dans le but de promouvoir l'apprentissage du chinois en France, les deux pays ont mis en place des coopérations. Par exemple, la France organise actuellement l'année de la langue chinoise. Le Centre culturel de Chine (CCC) situé au bord de la Seine à Paris a ouvert non seulement des cours de chinois, mais aussi une bibliothèque avec des livres chinois. Il projette également des films chinois pour les élèves français.
Source : french.china.org.cn |