La région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), frappée par des émeutes meurtrières l'année dernière, fait encore face à de nombreux facteurs susceptibles d'affecter sa stabilité, a indiqué vendredi Zhang Chunxian, secrétaire du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour le Xinjiang.
"Nous devons être conscients que la stabilité du Xinjiang reste fragile. Il y a encore beaucoup de facteurs à l'intérieur et à l'extérieur du pays qui peuvent affecter la stabilité régionale, et la tâche de maintenir sa stabilité reste dure", a souligné Zhang Chunxian lors d'une réunion importante sur la stabilité.
La réunion, regroupant de hauts fonctionnaires du Xinjiang et des responsables de l'armée et de la police de la région, a indiqué que les autorités étaient déterminées à prévenir les affaires majeures impliquant la violence et la terreur, ainsi que des rassemblements de personnes mécontentes susceptibles d'entraîner des débordements sans une gestion appropriée.
Il faut accorder de l'importance à prévenir rigoureusement de tels incidents et de frapper fort contre les activités séparatistes et terroristes, ont décidé les participants à la réunion.
Le Xinjiang, avec 41,5% de sa population originaire du groupe ethnique ouïgour, est le front chinois dans la lutte contre le terrorisme.
La région est limitrophe de huit pays en Asie central et de l'ouest, dont beaucoup sont perturbées par des terroristes et des extrémistes.
En juillet 2009, 197 personnes ont été tuées et 1 700 autres blessées à Urumqi dans les pires émeutes depuis des décennies en Chine . Les autorités ont accusé des séparatistes et des extrémistes d'avoir instigué ces violences.
Après les émeutes, le gouvernement central a renforcé les mesures de développement dans cette région éloignée et relativement sous-développée.
Source: Xinhua |