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La crise financière mondiale>>> Monde
Publié le 13/11/2008
Ouverture à Tunis d'une conférence ministérielle africaine sur la crise financière internationale

Les travaux de la conférence ministérielle africaine sur la crise financière internationale ont commencé mercredi à Tunis avec la participation des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales africaines.

Cette conférence, organisée par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations-Unies pour l'Afrique (CEA) et la Commission de l'Union africaine (CUA), vise à apporter une réponse africaine à la crise financière mondiale et présenter une position commune avant le sommet mondial sur cette question devant se tenir à Washington.

A l'ouverture des travaux, le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, a souligné que cette rencontre entend porter les points de vue des premiers responsables des économies africaines au sommet, qui réunira le 15 novembre courant, les pays développés et les pays émergents du G20.

"Nous attendons avec impatience les mesures qui seront prises lors de ce sommet devant aboutir à des décisions concrètes pour repenser l'architecture financière mondiale et agir sur les raisons de la crise", a-t-il dit.

Le Premier ministre a aussi souligné l'importance pour l'Afrique de redéployer les énergies, en mettant l'accent sur l'agriculture et la réalisation de l'autosuffisance alimentaire et l' investissement dans l'infrastructure et les é quipements collectifs pour améliorer l' environnement des affaires.

L'Afrique est appelée, a affirmé M. Ghannouchi, à promouvoir un partenariat gagnant-gagnant avec les pays développés.

Intervenant à cette conférence, Donald Kaberuka, président du groupe de la BAD, a estimé que l'Afrique a été épargnée jusque-là par les premiers effets de la contagion de la crise financière mondiale. Les institutions bancaires sont demeurées relativement solides et les risques à court terme restent limités.

Les réformes économiques et financières engagées ces deux dernières décennies ont consolidé nos banques, a-t-il averti.

"Nous constatons déjà la difficulté d'accéder à des ressources financières. A l'évidence, le ralentissement de l'économie mondiale entraînera une contraction générale du secteur privé et des faillites, notamment dans les secteurs tributaires de la demande internationale", a-t-il indiqué.

Il est impérieux, selon lui, pour les pays riches de donner un coup de fouet à l'économie et de restaurer la confiance dans le système.

Il importe de ce fait d'approfondir les réformes au lieu de les alléger, a avancé le président du groupe de la BAD, estimant que les efforts doivent viser à mieux gérer le capitalisme mondial et parallèlement à ne pas étouffer l'innovation financière.

De sa part, le secrétaire exécutif de la CEA, Abdoulie Janneh, a évoqué les risques que fait encourir la récession de l'économie globale sur l'effort de développement en Afrique et notamment sur les financements destinés à lutter contre la pauvreté et la malnutrition.

 

(Source: Xinhua)



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