L'industrie automobile chinoise se met au vert |
Obstacles potentiels Malgré ces nombreuses bonnes nouvelles, l'inquiétude persiste auprès des constructeurs nationaux en raison de la morosité des ventes. Un rapport publié récemment par le journal l'Observateur Automobile a fait état de la chute mensuelle des ventes de la Toyota Prius en juillet, qui stagnaient à 32 unités. Jia Xinguang, Directeur d'analyse auprès de la Société de conseil et de développement de l'industrie automobile, a imputé ces ventes ternes aux prix élevés de ces véhicules, qui restent hors de portée des porte-monnaie de la plupart des consommateurs locaux. Les coûts élevés d'entretien et un service après-vente inégal ont également embarrassé les consommateurs, a-t-il surenchéri. Alternative naissante aux modèles traditionnels, les véhicules hybrides nécessiteront encore un certain laps de temps avant que d'être adopté par les consommateurs que ce soit en Chine ou au niveau mondial, à la fois sur le plan de la qualité et de la gamme de prix, a-t-il précisé. Cependant, on estime généralement que l'industrie des véhicules hybrides ne deviendra résolument pas un pilier du marché automobile chinois d'ici aux cinquante prochaines années, car leur prix onéreux restera un frein à la croissance des ventes. « Les prix ne peuvent pas être réduits davantage étant donné la présence de deux systèmes d'alimentation qui entraîne irrémédiablement un coût double », a fait savoir M. Jia. |