25 septembre 2012 |
Le 25 septembre 2012, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hong Lei a tenu une conférence de presse. Q: Premièrement, les Vice-ministres chinois et japonais des Affaires étrangères se sont entretenus aujourd'hui, veuillez nous présenter le contenu de cet entretien et les divergences entre les deux parties. Deuxièmement, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Ministre Yang Jiechi rencontrera-t-il son homologue japonais? R: Concernant votre première question, ce matin, le Vice-Ministre des Affaires étrangères Zhang Zhijun a eu, avec son homologue japonais Chikao Kawai, des consultations sur la question des Diaoyu Dao, au cours desquelles les deux parties ont échangé des vues franches et approfondies. Selon Zhang Zhijun, Diaoyu Dao et ses îlots affiliés font partie intégrante du territoire sacré de la Chine depuis l'antiquité, tel est un fait qui repose sur les réalités historiques et le fondement juridique. La partie japonaise, faisant fi des représentations solennelles et répétées de la partie chinoise, déniant l'entente et le consensus importants auxquels les dirigeants chinois et japonais étaient parvenus à l'époque et méprisant les faits historiques et les principes du droit, a entrepris impudemment des actions illégales telles que la soi-disant « nationalisation » des Diaoyu Dao, ce qui a gravement, a-t-il dit, violé la souveraineté territoriale chinoise, porté atteinte au sentiment des 1,3 milliards de Chinois, foulé aux pieds les faits historiques et les principes du droit international, nié sans scrupule la victoire de la guerre mondiale contre le fascisme et défié l'ordre internationale d'après-guerre. Il a martelé que l'histoire ne pouvait être renversée, le consensus ne pouvait être nié et la volonté du peuple ne pouvait être contrée, en précisant que la Chine ne tolérera absolument pas les actes unilatéraux du Japon qui portent atteinte à la souveraineté territoriale chinoise. Il a sommé la partie japonaise à renoncer aux illusions, à faire un profond examen de conscience et à corriger les erreurs par des actions concrètes pour revenir au consensus et à l'entente dégagés entre les dirigeants des deux pays, ainsi qu'à travailler dans le même sens que la partie chinoise pour ramener au plus tôt les relations sino-japonaises sur la bonne voie d'un développement sain et stable. Les deux parties ont convenu de poursuivre leurs consultations sur la question des Diaoyu Dao. Concernant votre deuxième question, je n'en dispose pas d'informations. Q : Premièrement, ces dernières années, les banques chinoises ont fourni d'importants crédits au Vénézuéla. Selon certaines analyses, les crédits chinois pourraient influencer le résultat des élections présidentielles dans le pays. Qu'en pensez-vous ? Deuxièmement, selon des informations, certains projets développés par des entreprises publiques chinoises au Vénézuéla auraient enfreint la législation du pays. Quelle est votre réaction ? R : Sur votre première question, ces dernières années, la Chine et le Vénézuéla ont développé une coopération financière d'une certaine envergure selon les principes de l'égalité et des avantages réciproques. Le financement est surtout destiné aux projets de constructions dans les domaines d'infrastructures, d'agriculture et d'énergie ainsi qu'aux projets de coopération entre les entreprises des deux pays. C'est une coopération commerciale qui correspond aux intérêts communs des deux pays et des deux peuples. Les allégations selon lesquelles les fonds concernés ont pour but d'influencer la politique vénézuélienne sont totalement infondées. Sur votre deuxième question, le gouvernement chinois demande toujours aux entreprises chinoises qui investissent à l'étranger, tout en les encourageant, de respecter les lois et règlements comme les us et coutumes locaux pour développer une coopération basée sur l'égalité et les avantages réciproques avec les pays concernés. Les entreprises chinoises au Vénézuéla observent elles aussi les principes concernés. Q : Les Ministres des Affaires étrangères de la Chine et de la République de Corée ont-ils abordé, lors de leur rencontre en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, les litiges territoriaux que ces deux pays ont respectivement avec le Japon ? Y a-t-il un consensus à ce propos ? R : Nous avons déjà publié des informations sur la rencontre entre les Ministres des Affaires étrangères de la Chine et de la République de Corée en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies. Veuillez les consulter. Q : Le dirigeant chinois Wu Bangguo a fait savoir, lors de sa rencontre avec les dirigeants des Fidji, que la Chine s'oppose à ce que les pays puissants malmènent les pays faibles dans les affaires internationales. Certains disent que ces propos visent les relations des Fidji avec l'Australie et la Nouvelle Zélande, qu'en pensez-vous ? R : Cette interprétation ne correspond pas à la réalité. La Chine se prononce toujours pour la démocratisation des relations internationales et le respect de la diversité dans le monde. Tous les pays, grands ou petits, riches ou pauvres, puissants ou faibles, sont membres égaux de la communauté internationale. Les affaires internationales doivent être réglées à travers des consultations d'égal à égal entre les pays et les affaires intérieures d'un pays doivent être décidées indépendamment par le peuple de ce pays même. La Chine, en tant qu'amie sincère des pays insulaires du Pacifique, continuera à développer des relations d'amitié et de coopération avec eux sur la base des Cinq principes de Coexistence pacifique, et à les soutenir dans leur participation égale aux affaires internationales comme dans leur développement socio-économique. Q : En route pour les Diaoyu Dao, les bateaux de pêche taiwanais ont été stoppés par les canons à eau des garde-côtes japonais. Quel est votre commentaire là-dessus ? R : Diaoyu Dao et ses îlots affiliés font partie inaliénable du territoire chinois. Le gouvernement chinois a une volonté et une détermination fermes dans la défense de la souveraineté territoriale sur les Diaoyu Dao. Les eaux au large des Diaoyu Dao sont la zone de pêche traditionnelle des pêcheurs chinois qui y possèdent des droits et intérêts incontestables en matière de pêche. Les bateaux d'administration chinoise sont déjà, comme ils continueront de le faire, en patrouille dans ces eaux pour défendre les droits, protéger les pêcheurs chinois et leur fournir des services nécessaires.
Source: Ministère chinois des Affaires étrangères
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