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Conférence de presse du MAE de Chine
Publié le 24/07/2012
13 juillet 2012

Le 13 juillet 2012, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Liu Weimin a tenu une conférence de presse.

Liu Weimin : Sur l'invitation du gouvernement chinois, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon effectuera une visite officielle en Chine du 17 au 19 juillet et assistera à la cérémonie d'ouverture de la 5e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).

Sur l'invitation du Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi, le Ministre des Affaires étrangères d'Ukraine Konstantin Grichtchenko effectuera une visite officielle en Chine du 17 au 22 juillet.

Sur l'invitation du Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi, le Président élu de la 67e session de l'Assemblée générale des Nations Unies et Ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremić effectuera une visite en Chine du 16 au 18 juillet.

Q : Kofi Annan a rendu compte le 11 au Conseil de Sécurité des Nations Unies de sa visite en Syrie et de son entretien avec Bashar Al-Assad. Quel est votre commentaire sur ce compte rendu ? La Russie et certains pays occidentaux ont fait circuler des projets de résolution au Conseil de Sécurité. Quelle est votre position là-dessus ? Quelle est la position de la Chine sur le prolongement de la Mission de supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS) ainsi que sur la modification du mandat de la MISNUS et du nombre de personnes déployées ?

R : Concernant votre première question, la réunion des Ministres des Affaires étrangères du « Groupe d'action » sur la question syrienne s'est tenue récemment avec succès et a publié un communiqué. Des avancées positives ont été enregistrées dans la recherche d'une solution politique. La Chine salue les efforts déployés par l'Envoyé spécial Annan à cet égard. Pour la prochaine étape, les parties concernées devront continuer à soutenir la médiation de l'Envoyé spécial Annan et mettre en œuvre effectivement sa « proposition en six points », les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et le communiqué de la réunion des Ministres des Affaires étrangères du « Groupe d'action » pour apaiser rapidement la tension en Syrie et favoriser le processus de règlement politique.

Sur votre deuxième question, récemment, les membres du Conseil de Sécurité ont eu un premier échange sur les actions à mener prochainement dans le dossier syrien. Certains d'entre eux ont fait circuler leurs projets de résolution respectifs que la Chine est en train d'étudier sérieusement. Il est constaté à ce stade des divergences entre les parties concernées. Il convient donc de mener des consultations patientes pour rechercher le consensus, préserver l'unité du Conseil de Sécurité et faciliter le processus de règlement politique de la question syrienne.

Sur votre troisième question, la Chine soutient en principe le prolongement de la MISNUS. Quant à une éventuelle modification de sa taille et de son mandat, il faudrait voir si cette modification est favorable à la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, aux efforts de médiation de l'Envoyé spécial Annan et à la concrétisation de sa proposition en six points ainsi qu'au règlement politique de la question syrienne. Il est également besoin d'écouter en même temps le pays concerné.

Q : Selon la presse, le Vice-Ministre philippin de l'Energie James Layug aurait déclaré qu'un appel d'offre serait lancé le 31 pour l'exploitation de trois blocs pétroliers et gaziers à l'ouest de la province de Palawan. Selon lui, ces blocs se trouvent tous dans la zone économique exclusive du pays et les ressources pétrolières et gazières sur ces blocs appartiennent aux Philippines. Il aurait affirmé lui-même que la Chine ne s'opposait pas à cet appel d'offre. Comment y répondez-vous ?

R : La Chine possède la souveraineté incontestable sur les îles Nanshan et les eaux adjacentes. Nous avons fait plusieurs démarches auprès de la partie philippine au sujet des appels d'offre de certains blocs pétroliers et gaziers qui violent les droits et intérêts de la Chine. Sans autorisation du gouvernement chinois, toute activité d'exploitation de ressources d'hydrocarbures dans les eaux sous juridiction chinoise, menée par n'importe quel pays ou société, est illégale. Nous exhortons la partie philippine à se garder, conformément à l'esprit de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer de Chine méridionale (DOC), de tout acte de nature à compliquer ou à amplifier les litiges en Mer de Chine méridionale, et à déployer des efforts, comme il se doit, pour y préserver la paix et la stabilité.

Q : Selon certaines sources, un autre navire administratif de la pêche chinois est entré le 12 dans les eaux des îles Diaoyu. Le Secrétaire général du gouvernement japonais Fujimura Osamu aurait déclaré lors d'une conférence de presse que le Japon avait protesté contre cette nouvelle entrée du navire administratif de la pêche chinois au large de l'îlot Huangwei des îles Diaoyu. Comment y répondez-vous ?

R : Les îles Diaoyu et leurs îlots adjacents font partie intégrante du territoire chinois depuis l'antiquité. Le déplacement du navire administratif de la pêche chinois dans les eaux sous juridiction chinoise relève de l'exercice normal de sa mission administrative. La Chine rejète la protestation de la partie japonaise et exprime son vif mécontentement pour les perturbations subies par le navire chinois dans l'accomplissement de sa mission publique de la part de bateaux japonais.

Q : Selon l'opposition syrienne, plus de 200 syriens auraient été massacrés à Hama. Quel est votre commentaire ?

R : La Chine condamne depuis toujours vivement les attaques contre les populations civiles innocentes et espère que les différentes parties syriennes honoreront, par des actes concrets, leurs engagements et mettront fin au plus tôt à la violence.

Q : L'Envoyé spécial Annan estime toujours que l'Iran doit jouer un plus grand rôle dans le règlement de la crise syrienne. Quel est votre commentaire là-dessus ? Deuxième question, l'Autorité palestinienne appelle à créer une commission internationale pour enquêter sur la mort de son ancien Président Arafat. Est-ce que la Chine est prête à y prendre part ?

R : Sur votre première question, la Chine estime qu'un règlement adéquat de la question syrienne ne serait pas possible sans le soutien et la participation des pays de la région, en particulier des pays influents pour les différentes parties en Syrie.

Concernant votre deuxième question, la Chine a pris note de ces informations.

Q : Selon certaines sources, la présente réunion des Ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN n'a pas publié de communiqué conjoint. Certains disent que cela est lié à la position dure de la Chine sur la question de la Mer de Chine méridionale. Quel est votre commentaire là-dessus ?

R : La Chine est d'avis que lors des réunions des Ministres des Affaires étrangères du présent Forum régional de l'ASEAN, les différentes parties ont amplement échangé sur la coopération en Asie de l'Est et les questions internationales et régionales d'importance majeure, ce qui leur a permis de renforcer la connaissance mutuelle et d'obtenir des résultats fructueux. Les points de vue et les positions de la Chine sur les différentes questions ont été compris et soutenus par de nombreux pays participants.

Dans un contexte marqué par une crise financière internationale prolongée et une reprise atone de l'économie mondiale, les pays de l'Asie-Pacifique doivent, plus que jamais, renforcer leur solidarité et leur coopération, explorer de nouveaux domaines et élever le niveau de la coopération, accroître le potentiel de la croissance et créer un meilleur environnement pour la stabilité et le développement de la région. Depuis de nombreuses années, la coopération régionale en Asie de l'Est a abouti à des résultats importants et contribué à la paix, à la stabilité, au développement et à la prospérité de la région. La Chine y a consenti aussi d'importants efforts qui lui valaient une appréciation générale.

La Chine attache une grande importance et œuvre au développement de son partenariat stratégique avec l'ASEAN, et soutient la construction communautaire de l'ASEAN. Sur la question de la Mer de Chine méridionale, l'essentiel est pour les différentes parties de respecter et d'observer effectivement l'esprit de la DOC. Il s'agit sur cette question des litiges bilatéraux entre la Chine et les pays concernés. Il convient donc de les régler par des consultations et des négociations amicales. Au cours de ce processus, les différentes parties doivent faire preuve de retenue et s'abstenir de toute action susceptible d'aggraver et de compliquer les litiges et d'affecter la paix et la stabilité dans la région.

Q : L'Inde est en train de renforcer son déploiement militaire à sa frontière avec la Chine. Est-ce que la Chine craint une escalade de la tension à la frontière entre les deux pays ?

R : La Chine et l'Inde ont des consensus sur la question frontalière. Les deux parties œuvrent toutes les deux à préserver la paix et la tranquillité dans les régions frontalières. Nous sommes convaincus que les négociations entre les deux pays sur la question frontalière aboutiront, pourvu qu'ils conjuguent leurs efforts et aillent dans le même sens.

 

Source: Ministère chinois des Affaires étrangères



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