8 mai 2012 |
Le 8 mai 2012, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hong Lei a tenu une conférence de presse. Q : Veuillez nous communiquer des informations sur la visite en Chine du Président du « Conseil national syrien » Burhan Ghalioun. R : A ma connaissance, le Vice-Ministre des Affaires étrangères Zhai Jun s'est entretenu hier avec le Président du « Conseil national syrien », organisation de l'opposition syrienne, M. Burhan Ghalioun, en visite en Chine sur l'invitation de l'Institut de Politique étrangère du Peuple chinois. Les deux parties ont procédé à un échange de vues approfondi sur la situation en Syrie. Cet après-midi, le Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi rencontrera aussi le Président Burhan Ghalioun. Q : Veuillez nous communiquer des informations sur la visite en Chine du Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes Nabil al-Arabi. R : Ce matin, le Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi s'est entretenu avec le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes Nabil al-Arabi à Beijing. Le Ministre Yang, appréciant le rôle positif joué par la Ligue arabe dans la promotion de la paix et de la stabilité mondiales et régionales, a remercié les pays arabes et la Ligue arabe pour leur ferme soutien à la Chine sur les questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures de la Chine et souligné la grande importance accordée par la Chine au développement de ses relations d'amitié avec les pays arabes et la Ligue arabe, son soutien ferme à la juste cause de la nation arabe et à l'exploration par les pays arabes de voies de développement adaptées à leurs réalités nationales, ainsi que sa volonté de travailler à la promotion de la paix et du développement au Moyen-Orient. Le Secrétaire général Nabil al-Arabi a remercié la Chine pour son précieux soutien constant à la juste cause de la nation arabe, indiquant que l'amitié sino-arabe repose sur des bases solides et que la coopération sino-arabe dans les différents domaines est fructueuse et prometteuse. Selon lui, le monde arabe attache une grande importance au développement de ses relations avec la Chine et entend travailler de concert avec la Chine pour créer ensemble un avenir radieux pour les relations sino-arabes. Les deux parties ont également procédé à des échanges de vues approfondis sur la préparation de la 5e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-arabe et la situation en Asie de l'Ouest et en Afrique du Nord. Q : Lors de sa rencontre avec le Chargé d'affaires ad intérim de l'Ambassade des Philippines en Chine le 7 mai dernier, la Vice-Ministre des Affaires étrangères Fu Ying a déclaré que la Chine aurait du mal à envisager la situation à l'île Huangyan avec optimisme et qu'elle avait fait tous les préparatifs nécessaires pour faire face à une escalade de la tension par les Philippines. Alors quels sont ces préparatifs ? Est-ce qu'ils comprennent des moyens militaires ? R : La situation actuelle à l'île Huangyan résulte des provocations unilatérales des Philippines. En plus, ces derniers temps, les Philippines n'ont cessé d'amplifier l'incident sans se soucier d'éventuelles conséquences. En prenant ladite position, la partie chinoise a signalé la grave erreur de la partie philippine et exhorté cette dernière à répondre effectivement aux préoccupations et exigences de la Chine et à revenir sur la bonne voie d'un règlement diplomatique de l'incident de l'île Huangyan. Q : La Chine impute la responsabilité de l'incident de l'île Huangyan aux Philippines alors que les Philippines ont proposé de soumettre cette question à l'arbitrage international. Est-ce que la Chine estime qu'il est normal de laisser une tierce partie neutre arbitrer cette affaire ? Puisque les Philippines contestent la souveraineté de l'île Huangyan, comment la Chine peut-elle estimer qu'elle possède la souveraineté incontestable sur l'île Huangyan ? R : Concernant votre première question, l'île Huangyan fait partie intégrante du territoire chinois et la Chine possède la souveraineté incontestable sur cette île. Soumettre le territoire d'un pays souverain à l'arbitrage international, n'est-ce pas là une absurdité dans les affaires internationales ? Peut-on imaginer le désordre que cela entraînerait dans le monde ? Concernant votre deuxième question, je tiens à souligner avec solennité que la souveraineté de la Chine sur l'île Huangyan est fondée sur plein de preuves historiques et juridiques. Quoi que disent ou fassent les Philippines concernant la souveraineté de l'île Huangyan, cela ne changera pas le fait fondamental que l'île Huangyan appartient à la Chine.
Source: Ministère des Affaires étrangères de Chine |