Q : Le Sommet du G20 se tiendra demain à Londres. Est-ce possible que la Chine et la France se réconcilient avant l'ouverture du Sommet ? Feront-elles un dernier effort sur le plan diplomatique pour réaliser une rencontre entre le Président Hu Jintao et le Président Sarkozy en marge du Sommet ?

R : J'aimerais répondre à vos questions sous l'angle du développement de la relation sino-française, qui est, à mon avis, une tendance irréversible qui reflète la volonté commune des deux peuples, donc, un choix logique. Le gouvernement chinois accorde depuis toujours une haute attention au développement de la relation Chine-France. Nous entendons œuvrer ensemble avec les personnalités françaises qui soutiennent la coopération amicale entre les deux pays et qui y travaillent, pour faire avancer cette relation bilatérale qui est très importante. Nous espérons que la partie française pourra répondre, de manière directe, claire et positive et par des actes réels, aux préoccupations majeures de la partie chinoise afin de créer des conditions nécessaires pour ramener au plus vite la relation sino-française sur le rail d'un développement régulier, voilà la clé de la question.

La Chine et la France sont l'une comme l'autre pays importants. Elles doivent coopérer la main dans la main notamment dans le contexte actuel où la crise financière internationale ne cesse de se propager.

Q : La semaine dernière, le site Youtube a été bloqué. Maintenant, le site est de nouveau bloqué. Certains avancent l'hypothèse selon laquelle le blocus est lié à la vidéo publiée sur le site par le « gouvernement tibétain en exil ». Quel est votre commentaire à ce sujet ? Est-ce d'autres vidéos apparues sur le site qui ont entraîné le blocus ?

R : J'ai déjà donné une réponse à cette question lors de la dernière séance. A cette occasion, j'aimerais la rappeler d'une façon très brève. Le réseau Internet est pleinement ouvert en Chine. Le gouvernement chinois le gère selon la loi. Quant à la question de savoir ce qu'on peut y voir, je vous conseille de voir ce qu'il y en a et laisser tomber ce qu'il n'y en a pas.