Q : J'ai encore une question sur le réseau informatique d'espionnage. Les chercheurs canadiens ont fait savoir que la quasi-totalité des réseaux d'espionnage détectés étaient contrôlés par des ordinateurs basés à l'intérieur de la Chine. Si le gouvernement chinois n'est pas impliqué dans cette affaire, la nouvelle selon laquelle ces ordinateurs se trouvent en Chine préoccupera-t-elle la partie chinoise ? Est-ce que le gouvernement chinois essaiera d'identifier les personnes impliquées ?

R : Tout à l'heure, j'ai déjà donné une réponse complète à la question concernée, je ne veux donc pas la répéter. D'après moi, une enquête est maintenant nécessaire sur le « démon » et le « virus » que j'ai évoqués.

Q : Ces dernières semaines, le Panchen-lama désigné par le gouvernement central était très occupé. Pourriez-vous nous présenter son rôle dans les actions diplomatiques chinoises liées au Tibet ? Le gouvernement envisage-t-il de l'envoyer à l'étranger pour des visites ?

R : Je ne suis pas bien placé pour répondre à cette question. En tant que leader du bouddhisme tibétain, le Panchen-lama éprouve un amour profond pour sa patrie, sa région natale et sa religion. Nous espérons qu'il apportera sa part de contribution au rayonnement des bonnes traditions du bouddhisme tibétain, au développement du Tibet sur tous les plans et à la sauvegarde de la souveraineté nationale, de l'unité et de l'intégrité territoriale du pays.

Q : Si la RPDC lance une fusée, la Chine est-elle favorable à ce que le Conseil de Sécurité y réagisse ?

R : Je n'ai pas l'habitude de commenter ce qui ne s'est pas encore passé. À l'heure actuelle, l'urgence est que les différentes parties fassent preuve de sang froid et de retenue afin de préserver la paix et la stabilité dans la Péninsule coréenne.