Q : Y a-t-il une évolution de la situation après la délivrance du mandat d'arrêt par la Cour pénale internationale contre le Président soudanais Omar el Béchir ? Est-ce que la Chine a eu des contacts avec des pays ou des organisations internationales concernés ? Est-ce que la Chine a participé à des discussions du Conseil de Sécurité pour remettre l'examen de cette affaire ?
R : Ces derniers temps, la Chine reste en contact avec les parties concernées sur le mandat d'arrêt émis par la CPI contre le Président soudanais Omar el Béchir, y compris celles dans le cadre et à l'extérieur du Conseil de Sécurité.
Nous avons noté qu'un grand nombre de pays, notamment les pays membres de l'Union africaine, de l'Union des pays arabes et du mouvement de non-alignement, ont des points de vue différents quant à la décision de la CPI et y ont même exprimé leur opposition. Nous espérons donc que les différentes parties concernées, y compris la CPI et le Conseil de Sécurité, pourront prendre pleinement en considération les avis et préoccupations de ces pays et traiter adéquatement cette affaire, et ce afin d'éviter de compliquer le processus de paix et la situation humanitaire au Darfour et d'y entraîner des effets négatifs. En tant que membre permanent du Conseil de Sécurité et pays responsable, la Chine continuera à jouer un rôle responsable là-dessus.
Si vous n'avez pas d'autres questions, la séance est levée. Merci de votre présence. |