Q : Vous avez parlé des éventuelles conséquences du lancement du mandat d'arrêt et souhaité que l'ONU puisse les prendre en considération. Quelle est alors la conséquence que la Chine craint le plus dans cette affaire ?

R : Nous avons envisagé cette question avec comme point de départ la paix et la stabilité de la région. Nous ne voulons pas que les efforts de la communauté internationale et les progrès obtenus jusqu'ici sur ce dossier soient anéantis à cause d'une telle action.

Q : Encore deux questions sur l'émission par la CPI d'un mandat d'arrêt contre le Président soudanais. Premièrement, la Chine a déjà exprimé le souhait que le Conseil de Sécurité des Nations Unies demande, par des actes, à la CPI de suspendre la procédure. Serait-elle prête à avancer un nouveau projet de résolution pour lancer un appel dans ce sens ? Deuxièmement, est-ce que votre pays exécutera ce mandat d'arrêt déjà émis si le Président El-Bachir vient en Chine ?

R : Concernant votre première question, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU et pays responsable, la Chine restera en étroites communication et concertation avec les différentes parties sur ce dossier, de manière à jouer le rôle qui lui revient.

Concernant votre deuxième question, je vous ai expliqué la position de la Chine sur cette question et je n'ai pas à répondre à une question hypothétique. Quant aux relations entre la Chine et le Soudan, les deux pays ont développé depuis longtemps une relation d'amitié et de coopération dans un esprit de respect mutuel, d'égalité et de bénéfice réciproque, et conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies. Cela correspond aux intérêts des deux peuples et favorise la paix, la stabilité et le développement dans la région. Nous continuerons à travailler au développement de nos relations d'amitié et de coopération avec le Soudan.