2009/02/27

Le 26 février 2009, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Ma Zhaoxu a tenu une conférence de presse et répondu aux questions des journalistes concernant, entre autres, les relations bilatérales entre la Chine et les pays concernés et la publication par le Département d'Etat américain du Rapport sur les droits de l'homme dans le monde.

Ma Zhaoxu :

Maintenant, je suis prêt à répondre à vos questions.

Q : Quelle est la réaction chinoise à la vente aux enchères des têtes de lièvre et de lapin en bronze du Palais Yuanmingyuan ? D'après vous, quelles seront les conséquences de cette affaire sur les relations sino-françaises ? Deuxième question, le Département d'Etat américain a rendu public le Rapport sur les droits de l'homme dans le monde en 2008 dans lequel il pointe du doigt la Chine pour sa situation des droits de l'homme et sa situation religieuse. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

R : Concernant la vente aux enchères d'antiquités chinoises à Paris, la partie chinoise a déjà exprimé, à plusieurs reprises et de diverses manières, sa position là-dessus. Vous avez peut-être déjà remarqué qu'aujourd'hui, l'Administration nationale du patrimoine culturel de Chine a fait une déclaration à ce sujet.

Quant à la deuxième question, j'aimerais indiquer que le gouvernement chinois attache une très grande importance à la protection et à la promotion des droits de l'homme qui sont d'ailleurs respectés et garantis par la Constitution et les autres lois chinoises. Depuis le lancement de la politique de réforme et d'ouverture il y a 30 ans, la Chine a enregistré une croissance économique soutenue, des progrès constants dans le renforcement de la démocratie et de la légalité, le secteur culturel est de plus en plus prospère, la liberté religieuse est pleinement garantie, et le peuple chinois multiethnique jouit de libertés et de droits de plus en plus larges. C'est là, à mon avis, une réalité connue de tous.

La partie chinoise entend mener, sur la base de l'égalité et du respect mutuel, des dialogues et échanges avec les autres pays sur la question des droits de l'homme en vue d'accroître la connaissance mutuelle, d'élargie le terrain d'entente et de réduire les divergences. Mais nous nous opposons fermement à ce qu'un pays, quel qu'il soit, s'ingère dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte des droits de l'homme. Nous invitons la partie américaine à réfléchir davantage à ses propres problèmes dans le domaine des droits de l'homme, à cesser de se poser en « défenseur des droits de l'homme » et à arrêter de s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays à travers la publication des rapports sur les droits de l'homme dans le monde.