Q: Vous avez évoqué tout à l'heure la question de reportages au Tibet. Quand est-ce que nous, les journalistes, pourrons aller librement au Tibet pour faire des reportages? Le gouvernement chinois et le Ministère des Affaires étrangères ont toujours souligné leur attitude ouverte aux reportages. Mais maintenant, les citoyens ordinaires peuvent même voyager librement au Tibet mais pas les journalistes étrangers. Ce n'est pas raisonnable. Qu'en pense le Ministère des Affaires étrangères?
R : Vous avez fait une déclaration qui reflétait les avis de certains journalistes. Je vous comprend parfaitement. Cependant, je voudrais dire ceci : c'est tout à fait clair pourquoi il est plus difficile aujourd'hui qu'auparavant pour les journalistes étrangers d'aller faire des reportages au Tibet. Nous n'en sommes pas responsables, et c'est ce que nous ne souhaitons pas voir. Je sais que le gouvernement local a fait des efforts pour satisfaire les journalistes en ce qui concerne l'acquisition d'informations sur la Région autonome du Tibet et vous avez avec lui des contacts par téléphone ou fax. Je sais aussi qu'il y a déjà des journalistes qui sont allés successivement au Tibet, peut-être vous n'en êtes pas au courant. Ce n'est pas vrai qu'aucun journaliste n'est allé au Tibet, mais des journalistes y sont déjà allés. Je voudrais bien que toutes vos demandes soient satisfaites l'une après l'autre, et aussi vite que possible. Dans l'avenir, nous organiserons, tout comme avant, des voyages au Tibet pour les journalistes et fournirons des facilités pour leur travail de reportage. En fait, pour organiser ce voyage de reportage, nous avons déjà fait de notre mieux pour incorporer les medias de différents types venant de différentes régions et de différents pays. Si nous n'avons pas pu satisfaire les demandes de certains médias, j'espère qu'ils pourront nous comprendre et nous pardonner.
Q : La compagnie française Christie's mettra aux enchères des antiquités collectionnées par le feu couturier Yve Saint-Laurent, y compris deux statues en bronze perdues à Yuanmingyuan. Selon des reportages, cette vente aux enchères a été annulée. Quelle est la position officielle du gouvernement chinois là-dessus ?
R : Sur la vente aux enchères des têtes en bronze du lièvre et du rat de Yuanmingyuan par la compagnie française Christie's, le responsable de l'Administration nationale du Patrimoine culturel de Chine y a déjà réagi de manière claire.
Comme tout le monde le sait, les antiquités concernées ont été pillées durant la Seconde guerre de l'Opium par les forces de l'Alliance anglo-française et se sont perdues à l'étranger pendant de longues années. Il s'agit là des objets anciens chinois précieux et la Chine en possède la propriété incontestable. Ces objets doivent être restitués à la Chine. La vente aux enchères des objets anciens pillés illégalement pendant la guerre non seulement blesse les sentiments du peuple chinois et porte atteinte aux droits et intérêts culturels du peuple chinois, mais églament va à l'encontre des conventions internationales pertinentes. Nous espérons que les parties concernées pourront en réfléchir avec prudence.
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