Conférence de presse du 11 décembre 2008 |
Q: Pourriez-vous nous présenter les entretiens dans le cadre des pourparlers à six de cet après-midi? Est-ce que les entretiens se termineront aujourd'hui ou seront prolongés? R: Actuellement, la réunion des chefs de délégation se poursuit encore sous diverses formes dont les échanges de vues bilatéraux et la réunion plénière des chefs de délégation. Selon l'usage, c'est aux différentes parties de décider ensemble, par consultations, sous quelle forme la réunion des chefs de délégation se poursuivra. A l'heure qu'il est, les pourparlers à six sont toujours en cours. La date de leur clôture dépend d'une décision des différentes parties. La partie chinoise déploiera, de concert avec les cinq autres parties, des efforts assidus pour faire progresser le processus des pourparlers à six, fera tout son possible pour réduire les différends et multiplier les consensus afin que le présent tour d'entretiens puissent aboutir à des résultats positifs. Q: Hier, l'organisation du « Free Tibet Campaign » a publié un reportage selon lequel la torture est très répandue au Tibet. La loi est négligée par le gouvernement local alors qu'elle aurait pu prévenir la torture. Quels sont vos commentaires là-dessus? R: Nous avons noté les reportages concernés. A notre avis, la torture constitue une violation des droits de l'homme. Prévenir et punir la torture constitue une responsabilité commune des différents pays du monde. Le gouvernement chinois s'oppose fermement à la torture et la loi chinoise interdit strictement la torture. Je ne sais pas si l'organisation que vous avez mentionnée avait des preuves ou non quand elle a reproché la soi-disant torture au Tibet. Si oui, nous entendons ouvrir une enquête là-dessus. Mais nous n'acceptons pas les accusations dénuées de fondement.
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