Q : Demain la Food and Drug Administration (FDA) ouvrira des bureaux auprès de l'Ambassade et des Consulats des Etats-Unis en Chine. Est-ce une décision prise à la demande de la partie chinoise ? Quels sont les domaines de coopération possibles dans l'avenir entre la Chine et les Etats-Unis ?

R : Les Etats-Unis ont décidé d'envoyer des officiels de la FDA en poste dans des villes chinoises comme Beijing, Shanghai et Guangzhou. Il s'agit d'une mesure prise dans le cadre d'un accord entre les deux parties. Parallèlement, la Chine enverra en temps opportun aux Etats-Unis des fonctionnaires qui viendront essentiellement de l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine et du Bureau national de contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques. Cette mesure contribuera à la promotion des échanges et de la coopération sino-américains dans les domaines de la qualité des produits, de la santé et de la sécurité alimentaire.

Q : Le sommet de l'APEC s'ouvrira bientôt. Le Président Hu Jintao envisage-t-il de rencontrer le représentant du dirigeant de Chinese Taipei ? Quelle en sera la forme ?

R : Je ne dispose pas pour le moment d'informations là-dessus. Je vous propose de patienter encore.

Q : Le « Premier Ministre » du « gouvernement tibétain en exile » a dit qu'à la Réunion spéciale des Tibétains en exile, « la voie du milieu » prônée par le Dalaï-Lama pourrait être abandonnée au profit d'une ligne favorable à l'indépendance du Tibet. Quels sont vos commentaires à cet égard ?

R : Sur la question du Tibet, la position du gouvernement chinois est très claire et très ferme. Toute tentative visant à séparer le Tibet du reste de la Chine est vouée à l'échec. Aucun pays du monde ne reconnaît le soi-disant « gouvernement en exile », car aucun pays ne reconnaît l'« indépendance du Tibet ».

Q : Concernant la Réunion spéciale des Tibétains en exile qui se tient à Dharamsala, en Inde, qu'attendez-vous sur l'attitude du gouvernement indien à cet égard ?

R : Nous avons noté que le gouvernement indien avait réaffirmé à maintes reprises qu'il ne permettrait pas aux Tibétains de se livrer sur son territoire à des activités politiques contre la Chine. Nous espérons, et nous en sommes convaincus, que cet engagement sera tenu.