Q : Aujourd'hui, six étrangers ont été arrêtés par la police chinoise pour avoir organisé des manifestations en faveur de l' « indépendance du Tibet ». Où se trouvent-ils maintenant ? Seront-ils expulsés de la Chine ? J'ai aussi entendu dire que deux Chinoises ont été condamnées à la rééducation par le travail pour avoir demandé de manifester. Quels sont vos commentaires là-dessus ? Selon des informations diffusées par l'Agence Chine nouvelle, les autorités municipales compétentes de Beijing n'ont jusqu'ici approuvé aucune demande de manifestation. D'après vous, cela pourrait-il refléter la démocratie chinoise ?

R : êtes-vous un peu déçu en lisant les nouvelles de l'Agence Chine nouvelle qui, d'après vous, ne sont pas assez « intéressantes » ?

Le Bureau de la Sécurité publique de la Municipalité de Beijing a déjà donné des explications sur les questions concernées auxquelles je n'ai rien à ajouter. Je voudrais juste rappeler qu'en Chine, tout comme dans n'importe quel autre pays au monde, il faut suivre les procédures légales pertinentes pour présenter les demandes de manifestation.

Les étrangers qui organisent des manifestations à Beijing sont aussi tenus de respecter la loi chinoise. En cas de violation de la loi chinoise, les départements chinois concernés sont en droit d'intervenir en vertu de la loi. Je tiens également à souligner que les activités de soutien à l' « indépendance du Tibet » et celles visant à diviser la Chine sont impopulaires dans notre pays. Elles font inévitablement l'objet d'une condamnation énergique et générale du peuple chinois.

S'agissant de votre deuxième question, je vous invite à vous adresser aux départements concernés pour obtenir plus d'informations. Dans mon exposé de tout à l'heure, je vous ai déjà expliqué les principes que nous poursuivons dans la gestion de ce genre de question.

Q : Selon certaines informations, le gouvernement chinois a arrêté 35 Pakistanais pénétrés sur le territoire chinois et suspectés de se préparer à lancer des attentats contre les Jeux Olympiques de Beijing. Pourriez-vous le confirmer ?

R : Je ne dispose pas d'informations sur cette affaire. Mais je serais prêt à vous aider à obtenir des renseignements en la matière.