Conférence de presse du 13 août 2008 |
Q : Selon des reportages, la police de Kashgar au Xinjiang a empêché, sous prétexte de ne pas avoir reçu l'autorisation des organes supérieurs, les journalistes étrangers de faire des reportages là-bas. Je voudrais savoir quel est le fondement juridique de cette action. En plus, le 11 août, trois journalistes étrangers ont été mis en garde à vue pendant une heure et demie par les services compétents de Kuqa au Xinjiang. Quelle loi ces journalistes ont-ils transgressée ? Dans le contexte où la sécurité publique se dégrade au Xinjiang, la Chine envisagera-t-elle de limiter l'entrée des médias étrangers dans cette région ? R : Le gouvernement chinois et les départements concernés, en adoptant une attitude positive et ouverte, accueillent favorablement l'arrivée des journalistes étrangers en Chine pour couvrir les Jeux Olympiques de Beijing. Vous avez mentionné les difficultés que certains journalistes japonais ont rencontrées dans l'exercice de leur métier au Xinjiang. Après avoir eu les informations concernées, nous portons, nous aussi, notre intérêt à cette affaire. Au cours des deux derniers jours, nous avons pris des contacts avec les départements compétents locaux pour nous renseigner sur les difficultés qu'ont eues les trois journalistes au Xinjiang. Les services compétents locaux, quant à eux, ont déployé beaucoup d'efforts pour enquêter sur cette affaire. Jusqu'ici, l'enquête n'a pas donné de résultat. Si vous avez des pistes à fournir qui pourraient être utiles à notre enquête, veuillez contacter mes collaborateurs. Ces derniers jours, des attentats terroristes et des attaques de violence se sont produits au Xinjiang, suscitant l'attention de l'opinion internationale. Nombre de journalistes ont manifesté un vif intérêt pour faire des reportages à ce sujet. Nous avons pris note de votre désir et de votre volonté de faire des reportages. Nous restons en contact et en coordination avec les départements compétents pour transmettre vos souhaits afin de créer un environnement favorable à l'exercice de votre métier dans la région concernée. Pourtant, je tiens à souligner qu'en raison des incidents susmentionnés, les départements de la sécurité publique de la région concernée ont le droit de prendre les mesures nécessaires conformément à la loi, et cette pratique existe également dans d'autres pays. D'une part, nous entendons créer des conditions favorables à votre travail, d'autre part, nous espérons que les journalistes étrangers pourront, durant leur séjour en Chine, observer la législation chinoise, respecter les arrangements des services chinois chargés de l'exécution de la loi au lieu de perturber leur travail. Bref, nous devons unir nos efforts pour procurer aux journalistes étrangers un meilleur cadre favorable à l'exercice de leur métier en Chine. Q : Est-ce que la Chine soutient le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour qu'il adopte une résolution afin d'assurer les actions justes des différentes parties sur la question de l'Ossétie du Sud ? En ce qui concerne les incidents de violence terroristes survenus au Xinjiang, y a-t-il des preuves montrant une intervention des forces étrangères ? R : Sur la question de l'Ossétie du Sud, nous préconisons un règlement pacifique par voie de dialogue afin de réaliser la paix et la stabilité dans cette région. Quant à votre deuxième question, nous sommes en train de mener une enquête sur ces incidents et la vérité finira par se faire jour. |
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