Q : Le Président américain George Bush, lors de son déplacement en Chine pour assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Beijing, a tenu des propos sur la liberté religieuse en Chine. Quel est votre commentaire là-dessus ? Deuxième question, selon des reportages, l'Ambassadeur de Géorgie en Chine a demandé à la partie chinoise d'offrir sa médiation pour régler le conflit entre la Géorgie et la Russie. La Chine va-t-elle accorder son aide à la Géorgie ? Troisième question, le Dalaï Lama est actuellement en visite en France et rencontrera des parlementaires français. Quelle est la réaction de la Chine à cet égard ?
R : Concernant votre première question, le gouvernement chinois s'attache au principe de la primauté de l'homme et recherche toujours le bien-être de son peuple. Il accorde une haute importance à la protection et à la promotion de tous les droits et libertés des citoyens chinois, y compris la liberté de la croyance religieuse. Ces dernières années, nous avons obtenu des succès remarquables connus de tous dans ce domaine. S'agissant des divergences entre les parties chinoise et américaine concernant les droits de l'homme et la religion, elles pourront engager le dialogue et échanger des points de vue sur la base de l'égalité, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui pour élargir les consensus, renforcer la connaissance mutuelle et diminuer les divergences.
S'agissant de votre deuxième question, notre position sur la question de l'Ossétie du Sud est claire. Nous espérons que les différentes parties règleront les litiges de manière pacifique et à travers le dialogue afin de réaliser la paix et la stabilité dans cette région.
En ce qui concerne votre troisième question, la position de la Chine sur la question du Tibet est claire et constante, et il n'y a eu aucun changement là-dessus. Nous espérons que la France pourra travailler ensemble avec la Chine pour surmonter toutes les difficultés et renforcer sans cesse la confiance mutuelle en vue de préserver l'élan favorable dans l'amélioration des relations sino-françaises difficilement acquis et promouvoir continuellement un développement sain et régulier de ces relations. Nous souhaitons d'ailleurs que la partie française règle adéquatement la question concernant le Tibet.
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