Conférence de presse du 24 juillet |
Q : Comment la Chine apprécie-t-elle la rencontre informelle tenue hier entre les chefs de la diplomatie des six pays participant aux pourparlers à six ? La Déclaration conjointe adoptée en octobre dernier a évoqué l'organisation à Beijing d'une réunion des Ministres des Affaires étrangères des six pays. Quelle est la différence entre cette réunion et la rencontre informelle d'hier ? La Chine envisage-t-elle toujours d'organiser une telle réunion à Beijing ? Et pour quand ? R : La Déclaration conjointe de l'année dernière a évoqué l'organisation d'une réunion des Ministres des Affaires étrangères des six pays participant aux pourparlers à six, voilà un consensus important réalisé entre les six parties. Nous nous réjouissons de la tenue d'une rencontre informelle entre les six Ministres des Affaires étrangères à Singapour. Cette rencontre porte en elle-même une signification importante, puisque c'est la première fois depuis le lancement des pourparlers à six que les chefs de la diplomatie des six pays se sont réunis pour discuter ensemble de la dénucléarisation de la Péninsule coréenne et de la question concernant la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est. Cette rencontre a permis de dégager une série de consensus. Le Ministre Yang Jiechi qui a présidé cette rencontre a déjà donné un résumé de ces consensus, donc je ne vais pas les répéter ici. Nous espérons que cette rencontre servira à promouvoir davantage la réalisation de l'objectif de la dénucléarisation de la Péninsule coréenne. Quant à la convocation de la réunion des six Ministres des Affaires étrangères à Beijing, la date doit être arrêtée par les six parties par voie diplomatique à travers des consultations. Pour le moment, toutes les six parties espèrent l'organisation d'une telle réunion à Beijing en cas nécessaire et si toutes les conditions sont réunies. La Chine qui assume la présidence des pourparlers engagera des consultations à ce sujet avec toutes les autres parties concernées. Q : Après le grand séisme survenu à Wenchuan en Chine, la préfecture d'Iwate au Japon a été frappée par un séisme à l'aube d'aujourd'hui. Le Japon a l'intention de renforcer sa coopération avec la Chine dans la lutte contre le séisme. Qu'est-ce que la Chine attend de cette coopération ? Quelle est la portée d'une telle coopération pour les relations stratégiques et mutuellement avantageuses entre le Japon et la Chine ? R : Le Japon, tout comme la Chine, est un pays à haute sismicité, d'où la grande nécessité du renforcement des échanges et de la coopération entre les deux pays dans ce domaine. La Chine est favorable à une telle coopération. La prévention et la réduction des calamités représentent un volet important de la coopération renforcée entre les pays asiatiques et doivent l'être également pour la Chine et le Japon. Le Président Hu Jintao a échangé ses vues sur cette question avec le Premier Ministre japonais Yasuo Fukuda, en marge du dialogue entre le G8 et les dirigeants de pays en développement. Les deux parties se montrent positives à cet égard. Je pense que les départements concernés des deux pays discuteront des moyens et modalités pour une coopération bilatérale renforcée dans ce domaine. Ici, je tiens à renouveler mes remerciements au gouvernement et au peuple japonais pour le témoignage de solidarité envers la Chine suite au grand séisme survenu à Wenchuan dans la province du Sichuan. |
|