Conférence de presse du 15 juillet 2008 |
Q : Pourriez-vous nous dire combien de pays seront représentés par leurs dirigeants aux Jeux Olympiques de Beijing ? Y assisteront-ils les dirigeants du Zimbabwe, de la RPDC, du Soudan et de l'Iran ? R : Pour l'instant, je ne dispose pas encore de chiffre final exact. Mais à ma connaissance, des chefs d'Etat, chefs de gouvernement et membres de famille royale de plusieurs dizaines de pays viendront à Beijing pour assister à la cérémonie d'ouverture ou à des compétitions des Jeux Olympiques. Nous souhaitons la bienvenue aux dirigeants de divers pays à cette grande fête sportive, et nous leur fournirons des facilités pour leur participation aux activités concernant les JO. Quant à la liste des pays qui seront représentés par leurs dirigeants, cela reste à confirmer. Nous publierons ces informations dès qu'elles auront été confirmées. Q : Selon certaines sources, Ma Ying-jeou effectuerait, dans la deuxième décade du mois d'août, une visite dans certains pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, et pourrait probablement transiter par les Etats-Unis. Récemment, Taiwan a multiplié ses demandes en ce qui concerne l'« armistice diplomatique » et l'« espace internationale ». Quelle est votre réaction au choix de Ma Ying-jeou de se rendre en ce moment en Amérique centrale et australe, en passant par les Etats-Unis ? R : Quel que soit le changement dans la situation au détroit de Taiwan, le principe d'une seule Chine ne peut jamais changer. La Chine s'oppose depuis toujours à tout contact officiel, sous quelque forme que ce soit, entre les Etats-Unis et les autorités de Taiwan. Nous espérons que la partie américaine pourra honorer effectivement ses engagements de s'en tenir au principe de l'unicité de la Chine et d'observer les trois communiqués conjoints sino-américains, et traiter les questions concernées avec prudence et de manière adéquate. Q : Quelle est votre position sur la décision du procureur de la Cour pénale internationale d'inculper le Président soudanais Al-Bashir ? La Chine demandera-t-elle au Conseil de Sécurité d'adopter une résolution pour différer cette décision ? R : La Chine exprime ses vives préoccupations et inquiétudes sur l'inculpation par la Cour pénale internationale (CPI) du dirigeant soudanais. Les actions de la CPI doivent aider à la stabilisation de la situation au Soudan et au règlement adéquat du problème du Darfour, et non le contraire. A l'heure actuelle où la région du Darfour se trouve à un moment sensible et critique, nous appelons les différentes parties à faire preuve de prudence et à régler leurs différends à travers les consultations, pour éviter de compliquer le règlement du problème du Darfour et de perturber, voire empoisonner l'atmosphère de coopération entre les parties. La Chine a mené des consultations sur cette question avec les parties concernées au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, souhaitant qu'un consensus puisse être trouvé à ce sujet par les différentes parties. |
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