Conférence de presse du 17 juillet 2008 |
Q : Des manuels scolaires japonais prétendent que les îles Diaoyu font partie du territoire japonais, la Chine a protesté contre cette déclaration. Cependant la partie japonaise n'a pas révisé les manuels en question. Quelles actions le gouvernement chinois entreprendra-t-il prochainement ? Selon des médias japonais, le gouvernement japonais travaillera pour faire insérer dans les manuels scolaires japonais que les îles Diaoyu font partie du territoire japonais. Mais le Ministère japonais de l'Education a dénié ce reportage. Selon certains commentaires, cela montre que le gouvernement du Japon nie que les îles Diaoyu font partie de son territoire. Quels sont les commentaires de la partie chinoise sur ce point de vue ? R : Je viens de réitérer que la Chine possède une souveraineté incontestable sur l'île Diaoyu et les îlots adjacents. Il existe des litiges entre la Chine et le Japon sur cette question. Nous espérons que la partie japonaise pourra regarder en face la réalité et régler cette question à travers les dialogues et les négociations. Q : L'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) examinera bientôt l'accord de coopération sur l'énergie nucléaire conclu par les Etats-Unis et l'Inde. Est-ce que la Chine s'oppose à cet accord ? En plus, selon certains reportages, le Conseil de Sécurité des Nations Unies est en train de mener des consultations sur la suspension de l'inculpation du Président soudanais Al-Bashir par la Cour pénale internationale. Est-ce que la partie chinoise participera aux consultations concernées ? Est-ce qu'elle y apportera son soutien ? R : Sur votre première question, la partie chinoise a déjà exposé à maintes reprises sa position concernée. Nous avons également noté que, récemment, les Etats-Unis et l'Inde sont en train de prendre de nouveaux contacts sur cette question et que l'AIEA a également fait des arrangements sur cette question. Nous estimons que les différents pays peuvent coopérer sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire à condition de remplir les obligations internationales. Dans le même temps, nous sommes toujours d'avis que les coopérations concernées doivent correspondre aux dispositions du régime international de la non-prolifération et contribuer aux efforts visant à renforcer le régime de la non-prolifération. Sur l'inculpation du dirigeant soudanais par la Cour pénale internationale, j'ai déjà déclaré dans la conférence de presse du mardi dernier que la partie chinoise y exprime ses profondes préoccupations et inquiétudes. Nous espérons que la situation dans la région du Darfour ne se compliquera pas suite aux actions de la partie concernée. Les différents pays ont des points de vues différents sur cette question et les pays concernés mènent aussi des discussions sur cette question. La partie chinoise entend échanger des points de vues sur cette question avec les pays concernés, son point de départ consistant à réaliser la paix, la stabilité et le développement dans la région du Darfour et à régler de manière appropriée les questions concernées. Q : Selon des sources, les Etats-Unis suspendront leur vente d'armes à Taiwan. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ? R : Nous avons réaffirmé à maintes reprises notre position sur la vente d'armes à Taiwan par les Etats-Unis. Nous prêterons attention à ce qu'ils feront à ce sujet et les exhortons à observer les principes définis dans les trois communiqués conjoints sino-américains, surtout dans le Communiqué conjoint du 17 août, et à ne pas rompre leurs engagements. Si vous n'avez plus de question, la séance est levée. Merci de votre présence et à la prochaine. |
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