Q : Dans un rapport publié par l'organisation Amnesty international, celle-ci a appelé la Chine à améliorer la situation des droits de l'homme avant les Jeux Olympiques de Beijing, en disant que la Chine n'a pas tenu les engagements sur l'amélioration des droits de l'homme qu'elle a pris lors de la présentation de sa candidature aux JO. Quelle est votre réaction là-dessus ?

R : Je voudrais souligner les trois points suivants : Primo, le gouvernement chinois œuvre toujours à la promotion et à la protection des droits et de la liberté fondamentale du peuple chinois et a inscrit dans la Constitution le principe du respect et de la défense des droits de l'homme par l'Etat. A la lumière de ce principe, le gouvernement chinois travaille inlassablement pour promouvoir globalement le développement économique et le progrès social, faire avancer la réforme judiciaire et perfectionner la démocratie et la légalité, afin de construire une société d'égalité, de justice et d'harmonie et de réaliser l'épanouissement des citoyens sur tous les plans. La situation des droits de l'homme en Chine ne cesse de s'améliorer, ce qui a été reconnu universellement par toutes les personnes impartiales dans le monde.

Secundo, ce n'est pas pour l'organisation des Jeux Olympiques que la Chine s'est engagée à améliorer les droits de l'homme. Le Parti communiste chinois s'est mis à se battre pour l'amélioration des droits de l'homme depuis le jour de sa fondation et continue à poursuivre cet objectif grandiose tout comme par le passé. Les efforts déployés par la Chine en la matière ne résultent point de la volonté de quelque pays, force, organisation ou individu que ce soit, ni se soumettent à leurs critères. Sur la situation des droits de l'homme en Chine, les 1,3 milliard de Chinois sont les mieux placés pour s'exprimer.

Tertio, c'est ce que j'ai déjà dit tout à l'heure en répondant à votre question concernant le "sabotage des Jeux Olympiques par des forces hostiles". Si vous pouvez reprendre ma réponse tout entière et rapporter de façon intégrale ces trois points, alors votre reportage sera équitable et complet.

Q : Quelle est la durée de la réunion des chefs de délégations aux pourparlers à six ? Est-ce qu'elle aboutira à un document de consensus similaire à la déclaration conjointe ? Ma deuxième question, en ce qui concerne les renforts pour la force de maintien de la paix envoyés par la Chine dans la région du Darfour, pourriez-vous nous donner des précisions, par exemple, sur la date de leur arrivée sur place ?

R : Je prends d'abord votre première question. La réunion des chefs de délégations aux pourparlers à six est initialement prévue pour trois jours, mais en réalité, la durée dépend du déroulement de la réunion elle-même. Quant à la publication d'une déclaration conjointe ou d'un document sous une autre forme, il reste à décider selon la volonté des six et en tenant compte du déroulement de la réunion. En un mot, nous espérons que la présente réunion des chefs de délégations pourra parvenir à des résultats positifs et converger les nouvelles volontés et les nouveaux consensus de toutes les parties, afin de faire entrer les pourparlers à six dans une nouvelle phase de développement.

Les renforts chinois pour le détachement de génie dans la région du Darfour partiront à mi-juillet. Mes collègues chargés des affaires des journalistes étrangers au Centre de la presse sont en consultation avec les départements concernés pour vous inviter à faire des reportages sur le lieu de départ si les conditions sont réunies. Pour le moment, ils travaillent pour arranger cette affaire. Dès que nous aurons les informations précises, nous vous les communiquerons sans retard.

Q : Est-ce que les réunions des deux groupes de travail des pourparlers à six se dérouleront en même temps que la réunion des chefs de délégations ?

R : A ma connaissance, les réunions des deux groupes de travail se tiendront pendant la durée de la réunion des chefs de délégations.

Si vous n'avez pas d'autres questions, je lève la séance. Merci et à la fois prochaine.