Conférence de presse du 5 juin 2008 |
Q : Vous venez de dire qu'au fur et à mesure du rétablissement de la stabilité au Tibet, la Chine procurera des facilités aux journalistes étrangers pour leurs activités de reportage dans cette région. Quelle est la situation réelle au Tibet maintenant ? Est-ce que les conditions ne sont pas encore assez stables pour qu'ils y aillent exercer leur métier ? R : D'un point de vue historique et à long terme, le Tibet fait partie intégrante de la Chine et appartient à la Chine pour toujours. Toute tentative qui vise à séparer le Tibet de la Chine est vouée à l'échec. Pour parler d'une période plus récente, les graves incidents de violence criminelle survenus le 14 mars à Lhassa ont perturbé l'ordre public, portant de graves atteintes aux vies et aux biens de la population des différentes ethnies dans cette région. Les départements compétents locaux ont pris des mesures conformément à la loi pour rétablir la stabilité sociale, sauvegarder l'ordre juridique et protéger les droits de la population multiethnique du Tibet. Actuellement, la situation globale au Tibet est en train de revenir à la normale. Nous avons la confiance et la capacité d'assurer la stabilité sociale, le développement économique et la coexistence harmonieuse entre les différentes ethnies au Tibet. Nous avons noté le souhait des journalistes étrangers pour faire des reportages au Tibet. Nous allons en faire part aux départements compétents et en tenir compte dans notre travail ultérieur. Q : Il est vrai qu'il y a des limitations pour les journalistes étrangers. Ils ne sont pas autorisés, depuis le mois de mars, à se rendre aux régions peuplées de Tibétains telles que le Sichuan, le Gansu et le Qinghai, pour faire des interviews. Est-ce que cette interdiction existe toujours aujourd'hui ? R : A cause des graves incidents de violence criminelle perpétrés récemment à Lhassa et dans d'autres régions de peuplement tibétain, pour l'instant, les conditions ne sont pas réunies pour les activités de reportage des journalistes étrangers dans ces régions. Et j'ai dit tout à l'heure qu'avec le rétablissement de la stabilité dans ces régions, nous allons vous procurer des facilités nécessaires pour vos activités de reportage là-bas. |