Conférence de presse du 3 juin 2008 |
Q : Première question, vous avez appelé la communauté internationale à offrir en priorité des tentes dans ses assistances aux régions chinoises frappées par le séisme. Est-ce que ces régions ont toujours besoin des tentes maintenant ? Si oui, combien encore ? Ma deuxième question, des journalistes de NHK se sont rendus à Mianzhu pour faire des interviews alors que les fonctionnaires locaux ont entravé leurs activités pour raison de sécurité. Considérez-vous que la situation actuelle dans les régions sinistrées a rendu les activités de reportage des journalistes plus difficiles ? Est-ce que la Chine imposera de nouvelles limitations aux activités des journalistes étrangers dans ces régions ? R : Selon les besoins de l'installation des sinistrés, nous avons souhaité voir la communauté internationale nous offrir plus de tentes, celle-ci y a répondu positivement. De nombreux pays, y compris le Japon, nous ont accordé des aides considérables, matérielles et financières, dont des tentes. Nous tenons à y exprimer nos sincères remerciements. D'après les dernières informations dont je dispose, les différents pays du monde ont offert 251 100 tentes, dont 111 900 ont été déjà expédiées dans les régions sinistrées. Nous avons la certitude que les tentes promises par la communauté internationale arriveront progressivement sur place. Sur votre deuxième question, après ce violent séisme, nous avons adopté les principes d'ouverture, de transparence et de rapidité en matière d'annonce des informations et d'activités de reportage des médias dans les régions sinistrées. Un grand nombre de journalistes étrangers, dont ceux de NHK, s'y sont rendus pour réaliser des interviews et reportages sur place et le Ministère des Affaires étrangères comme les départements concernés du Sichuan leur ont procuré des assistances et facilités dans la mesure de leurs possibilités. Ces principes ne changeront pas. Je n'ai pas d'informations sur le dossier concret que vous venez d'évoquer. Les journalistes doivent exercer leur métier en prenant en considération la réalité des opérations de secours dans les régions concernées. Si les départements compétents ont pris certaines mesures en fonction du déroulement des opérations de secours et des conditions sur place, cela ne vise point à embarrasser intentionnellement les journalistes ni à bloquer les informations. Je vous prie d'accorder votre compréhension et coopération à cet égard. |
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