Conférence de presse du 27 mai 2008 |
Q : La communauté internationale a une attitude critique sur la situation des droits de l'homme en Chine, notamment sur la façon de gérer l'événement de Lhassa par le gouvernement chinois ? Quel est votre commentaire ? R : Nous ne pouvons certainement pas accepter ce genre de critiques et de reproches. Comme tout le monde le sait, au cours de ces dernières décennies et notamment depuis la mise en application de la politique de réforme et d'ouverture, la Chine a obtenu des progrès considérables et des succès reconnus universellement dans le domaine des droits de l'homme. Le peuple chinois jouit, en vertu de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales sans précédent. Puisque vous vivez en Chine, vous pouvez certainement remarquer que dans la Chine d'aujourd'hui, l'économie se développe, la société progresse, les conditions de vie de la population s'améliorent sans cesse, et les droits et les libertés dont les habitants jouissent en vertu de la loi sont pleinement garantis. Vous pouvez également constater, à travers le récent tremblement de terre, que le gouvernement chinois a toujours accordé la priorité à l'homme dans la lutte contre le séisme. La Chine tout entière, que ce soit le gouvernement ou les différents milieux de la société, s'est mobilisée pour porter secours aux sinistrés. C'est là justement une bonne illustration du respect et de la protection des droits de l'homme par le gouvernement chinois. Quant à l'événement que vous avez évoqué et qui s'est produit le 14 mars au Tibet, il s'agit d'un incident criminel extrêmement violent accompagné de sabotages, de pillage et d'incendies criminels. Cet événement s'est déjà passé depuis deux mois et durant ces deux mois, nous avons éclairci à plusieurs reprises notre position sur cet événement. Les autorités centrales compétentes et le gouvernement de la Région autonome du Tibet ont traité ces incidents de violence criminelle selon la loi, c'est justement pour défendre l'autorité de la loi et protéger les droits de l'homme des Chinois de toutes les ethnies, y compris de nos compatriotes tibétains. Je souhaite que les personnes concernées des pays étrangers puissent envisager la situation des droits de l'homme en Chine de manière objective et juste, respecter les faits et rejeter les préjugés. Je vous invite aussi à faire attention au terme que vous avez employé. Vous avez parlé de la « communauté internationale », je ne sais pas à qui cela fait référence. Ceux qui lancent des accusations gratuites contre la Chine, disent n'importe quoi, regardent la Chine avec leurs préjugés et pinaillent sur tout ce qui se passe dans ce pays, quel pourcentage représentent-ils dans la population mondiale ? Peuvent-ils représenter la communauté internationale ? De quel droit peuvent-ils prétendre représenter la communauté internationale ? |
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