Q : Le Ministère des Affaires étrangères est en train d'arranger une visite pour des journalistes étrangers dans les régions sinistrées. Quel est votre objectif pour organiser une telle visite seulement trois à quatre jours après le séisme ?
R : Comme vous l'avez dit, nous organiserons très prochainement une visite de journalistes étrangers dans les régions sinistrées, car ils nous ont demandé à plusieurs reprises si l'on peut y aller pour faire des reportages. Nous comprenons très bien les souhaits exprimés par vous. Sauver les victimes du séisme est une course contre la montre, et il en est de même pour le travail des médias. Le temps signifie pour vous les informations et l'efficacité. C'est pourquoi nous avons déployé de grands efforts et surmonté de nombreuses difficultés pour organiser cette visite. Vous savez tous que la situation et les conditions dans les régions sinistrées sont difficiles, les infrastructures de transport et de communication étant gravement endommagées. Or, nous avons pu engager sans retard des consultations avec les départements concernés de ces régions pour leur transmettre vos souhaits. Nous sommes heureux de pouvoir arranger cette visite pour des journalistes étrangers en si peu de temps.
Selon les statistiques provisoires, à part les journalistes qui partiront cette fois-ci dans les régions sinistrées, 35 médias étrangers sont déjà arrivés sur place pour faire des reportages. Les départements concernés sont prêts à accorder des facilités à l'exercice de votre métier. Nous espérons qu'à travers les reportages des médias internationaux, la communauté internationale pourra s'informer de la situation dans les régions sinistrées, des efforts déployés par le gouvernement et le peuple chinois dans les opérations de secours, des actes héroïques du peuple chinois tout entier, uni comme un seul homme dans l'esprit de solidarité, pour faire face à la catastrophe, de même que des aides et assistances fournies par les divers pays du monde à la Chine.
Actuellement, les conditions dans les régions sinistrées sont déplorables. Pour les journalistes qui se rendent dans ces régions, je leur souhaite bon travail et je les invite à bien se protéger. Surtout, en cas de difficulté et d'urgence, il ne faut pas oublier de prendre contact avec leurs collègues du MAE et les autorités locales. Ils sont disponibles à tout moment à vous prêter des assistances nécessaires.
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