Conférence de presse du 22 avril 2008 |
Q : Est-ce que la partie australienne a fait une demande à la partie chinoise selon laquelle les gardiens chinois de la flamme olympique devraient rester dans une automobile au cours du relais de la torche et qu'ils ne seraient autorisés à descendre de l'auto que si la flamme aurait été éteinte ? Quelle est la réaction de la partie chinoise aux conditions de limite posées par la partie australienne ? Est-ce que cela signifie que la partie australienne ne permet pas aux gardiens chinois d'être à côté de la torche ? R : Après des consultations entre la partie chinoise et la partie australienne, la question concernant les gardiens de la flamme par la partie chinoise au cours du relais de la troche olympique en Australie a déjà été réglée de manière appropriée. Nous sommes convaincus que, grâce aux efforts conjugués des deux parties, le relais de la torche olympique se déroulera avec succès et dans d'heureuses conditions en Australie. Q : Quelle est la réaction du gouvernement chinois à l'attribution du titre du « citoyen d'honneur » par le Conseil municipal de Paris au Dalaï Lama et à Hu Jia ? La deuxième question : Selon des reportages, la Chine a vendu des armes au Zimbabwe. Est-ce que vous pouvez le confirmer ? Si c'était vrai, quelles auraient été les considérations de la partie chinoise ? La troisième question : Selon des reportages des médias étrangers, on a vu des militaires chinois dans des rues au Zimbabwe. Pourriez-vous nous présenter des détails ? R : Sur votre première question, nous aurons une réponse officielle plus tard. Quant à votre deuxième question, à ma connaissance, China Ocean Shipping (Group) Company (COSCO) a pris en charge le transport des articles militaires vendus au Zimbabwe par une compagnie chinoise. Il s'agit totalement d'un commerce normal de produit militaire entre la Chine et le Zimbabwe. Le contrat en la matière a été signé l'année dernière et n'a rien à voir avec les changements intervenus récemment dans la situation au Zimbabwe. A ma connaissance, transporter des marchandises aux pays sans littoral de l'Afrique australe via le port de Durban de l'Afrique du Sud, c'est une pratique courante dans le commerce international. Etant donné que la partie zimbabwéenne ne pouvait pas recevoir la livraison comme prévu et pour d'autres raisons, la COSCO a été obligée de renoncer à décharger les marchandises au port de Durban et envisage de faire retourner en Chine, par le même navire, les marchandises qui étaient prêtes à être délivrées à la partie zimbabwéenne. Je tiens à souligner que le gouvernement chinois adopte toujours une attitude prudente et responsable à l'égard de l'exportation de produits militaires. Un principe important que nous suivons consiste en non-ingérence dans les affaires intérieures du pays recevant les produits exportés. Nous espérons que les parties concernées ne politiseront pas la question concernée. Quant à votre troisième question, à ma connaissance, un petit nombre d'enseignants chinois donnent des cours dans une école militaire zimbabwéenne. Le cas que vous avez mentionné concerne probablement les activités d'enseignement menées par cette école. |