Conférence de presse du 15 avril 2008 |
Q : J'ai deux questions. La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a demandé à la Chine d'arrêter de perturber le travail des médias avant les Jeux olympiques. Est-ce que cette organisation a des contacts avec le Ministère des Affaires étrangères et que fera la Chine pour garantir la liberté de la presse avant les Jeux ? Une autre question, aujourd'hui, l'Amnistie internationale a publié une déclaration, disant que la Chine est le pays le plus touché par le problème de la peine de mort dans le monde. Avez-vous lu ce reportage ? Quel est votre commentaire sur la demande de cette organisation exigeant une plus grande transparence en Chine au sujet de la peine de mort ? R : Sur votre première question, certains journalistes se plaignent d'avoir été gênés dans leur travail. Sur cette question, notre position est très claire. Le gouvernement chinois continuera à protéger, en vertu de la loi, tous les droits et intérêts légitimes des journalistes étrangers en Chine. Dans le même temps, nous espérons que les journalistes étrangers pourront respecter les lois et règlements de la Chine et faire preuve d'objectivité, d'impartialité et d'équilibre dont ils se sont toujours réclamés, afin de créer la confiance entre eux et le public chinois. Concernant la couverture des JO, nous continuerons à travailler sérieusement pour honorer nos engagements et respecter l'usage des JO, fournir des facilités et du concours aux journalistes venant de divers pays pour couvrir les Jeux. Nous avons déjà fait un énorme travail là-dessus. Les journalistes ici présents l'auront pu le constater. Au sujet de la peine de mort, il y a aujourd'hui dans le monde plus de pays qui gardent la peine capitale que ceux qui l'ont abolie. En ce qui concerne la Chine, les conditions ne sont pas encore réunies pour abolir immédiatement la peine de mort, et l'abolition n'aura pas le soutien du grand public. Mais concernant la politique de l'application de la peine de mort, nous exerçons un contrôle strict et faisons preuve d'une grande prudence, pour garantir que la peine de mort ne s'applique qu'à une infime minorité de criminels ayant commis des crimes extrêmement graves. Dans notre pratique judiciaire future, nous continuerons à œuvrer à la protection des droits de l'homme par la procédure judiciaire, ce qui est une exigence de l'État de droit. Q : Ce matin, les Vice-Ministres chinois et japonais des Affaires étrangères ont eu un entretien. Pourriez-vous nous présenter le contenu de cet entretien ? R : Comme vous l'avez dit, dans la matinée, le Vice-Ministre Wang Yi et son homologue japonais Mitoji Yabunaka ont mené des consultations et échangé pleinement leurs vues sur les relations sino-japonaises et d'autres questions d'intérêt commun, notamment la préparation pour la prochaine visite d'Etat du Président Hu Jintao au Japon. Par ailleurs, les deux parties ont mené des consultations utiles et approfondies sur la question de la Mer de Chine orientale, et elles sont convenues de poursuivre leurs efforts dans le sens du règlement de ce problème. |
|