Conférence de presse du 10 avril 2008 |
Q : Le Président français Nicolas Sarkozy a dit mardi dernier que si le gouvernement chinois refuse de dialoguer avec le Dalaï Lama, il n'assistera pas à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Beijing. Quelle est votre réaction à cet égard ? La Chine estime-t-elle que le refus des dirigeants étrangers de participer aux JO de Beijing risque d'en diminuer la valeur ? R : Les Jeux olympiques de Beijing sont un grand événement sportif de tous les peuples du monde. Ils représentent également une plate-forme importante pour le renforcement de l'amitié et l'approfondissement des échanges et de la coopération entre les peuples du monde entier. Le gouvernement et le peuple chinois souhaitent du fond du cœur et à bras ouverts la bienvenue à tous ceux qui aiment la paix et le mouvement olympique pour leur présence aux JO de Beijing. Je n'ai pas vu le dirigeant français que vous évoquiez faire une telle déclaration. Le succès des JO est dans l'intérêt de tous les pays du monde, y compris la France. Nous sommes convaincus que la position de la France qui soutient la ville de Beijing pour bien organiser les JO ne changera pas. Q : La Chine s'inquiète-t-elle des perturbations lors du passage de la flamme olympique la semaine prochaine à New Delhi en Inde ? A-t-elle discuté des mesures de sécurité avec l'Inde ? Est-ce qu'elle est satisfaite des efforts faits jusqu'ici par le gouvernement indien ? R : Le passage de la flamme olympique à New Delhi en Inde est une fierté pour les peuples asiatiques, y compris les Indiens. La partie indienne a fait savoir à la Chine qu'elle attend avec impatience l'arrivée de la flamme olympique en Inde. Nous travaillerons en étroite coopération avec la partie indienne pour assurer le déroulement sans à-coups du relais de la torche pour que les peuples du monde entier puissent voir l'attachement des Indiens au mouvement olympique. |
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