Conférence de presse du 10 avril 2008 |
Q : Aujourd'hui à midi le Président du CIO Jacques Rogge a dit lors d'une conférence de presse que la Chine devait faire plus d'efforts dans le domaine des droits de l'homme. Quelle est votre réaction à ces propos ? Le Dalaï Lama a réclamé au Japon devant la presse une enquête sur les violences tout en disant qu'il ne fallait cependant pas arrêter de manifester d'une manière non violente. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ? R : Les officiels du CIO ont exprimé à maintes reprises leur soutien aux JO de Beijing et aux principes et à l'esprit de la Charte olympique, estimant qu'il ne faut pas introduire des facteurs politiques dans les JO où ils n'ont rien à faire. Nous espérons que les officiels du CIO ne cèderont pas devant les pressions et s'en tiendront comme par le passé aux principes de la Charte olympique. Concernant le problème du Dalaï Lama, ce qu'il dit compte peu à mon avis, mais seul importe ce qu'il fait. Ses faits et gestes de ces derniers temps montrent pleinement que la « paix » et la « non-violence » qu'il prône sont de purs mensonges. De tels mensonges, nous en avons déjà entendu assez. Maintenant il est temps de voir ce qu'il fait. Q : Quels sont les impacts de la visite du Dalaï Lama sur les relations sino-japonaises ? Par ailleurs, en 1951, le gouvernement central a signé avec lui un Accord en 17 articles portant sur la libération pacifique du Tibet. Dans cet accord, le Dalaï Lama a reconnu le Tibet comme une partie de la Chine. Cet accord est-il toujours valable ? R : La nature des récents événements est très claire. Devant les graves crimes de violence, saccage, pillage et incendies criminels, le gouvernement chinois a pris des mesures dans le cadre de la loi et avec beaucoup de retenue. Cela est évident pour tout pays et toute personnalité objectifs et pratiquant la justice. Jusqu'à présent, les gouvernements de près de 130 pays ont manifesté publiquement leur compréhension et soutien pour la position juste du gouvernement chinois sur la question du Tibet. Concernant l'Accord en 17 articles, vous pouvez vous adresser au gouvernement de la Région autonome du Tibet ou aux départements compétents car il ne relève pas de diplomatie. Le statut historique du Tibet est incontestable. Depuis la nuit des temps le Tibet a toujours été une partie intégrante du territoire chinois. Depuis le 13e siècle, soit sous la dynastie des Yuan, les autorités centrales exercent sans interruption une administration effective au Tibet. Ces plus de 700 ans d'administration effective sont un fait historique indéniable. Le Tibet n'a jamais été un Etat indépendant. Voilà un fait incontestable, mais aussi un consensus de la communauté internationale. Si cela vous intéresse, vous pouvez consulter les archives. La libération pacifique du Tibet fait partie de la libération de la Chine tout entière. Nous avions par ailleurs libéré les villes de Nanjing et de Shijiazhuang. Peut-on alors dire qu'elles sont des Etats indépendants ? Le Tibet n'a jamais été un Etat indépendant. Voilà un fait incontestable, mais également un consensus auquel est parvenue la communauté internationale. |
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