Conférence de presse du 27 mars 2008 |
Q : Selon l'Agence de Presse allemande DPA, les départements chinois de la sécurité publique ont bloqué le Monastère de Ramoche à Lhassa qui a été coupé d'aliments, un moine est mort de faim. Pouvez-vous le confirmer ? R : Je n'ai pas d'informations là-dessus. Mais je peux vous réaffirmer que le Tibet se développe et progresse, les moines tibétains comme toutes les communautés ethniques du Tibet, conformément à la loi, jouissent des droits et libertés dont le droit à une vie heureuse. Le Tibet d'aujourd'hui n'est plus une société de servage plus ténébreuse et cruelle que l'Europe du Moyen Age. J'ignore l'origine de votre information, mais je ne crois pas en son authenticité. Vos collègues de la DPA sont ici présents, vous pouvez leur demander d'où vient cette information. Q : Je suis de la DPA. Maintenant, nous ne pouvons obtenir des informations qu'auprès des « Tibétains en exil ». Nous n'aurions pas voulu le faire ainsi, mais nous ne pouvons obtenir davantage d'informations auprès des autorités compétentes chinoises. Nous voulons vérifier les informations auprès des autorités locales pour assurer l'objectivité de nos reportages, mais c'est très difficile. R : Prenons un exemple : Si une personne a faim et qu'elle n'a pas d'argent pour acheter de quoi manger, aura-t-elle le droit de voler, de piller et de braquer les banques ? Il s'agit là de la logique de bandit. Q : Une réunion des Ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se tiendra ce week-end. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a dit qu'il aborderait, à cette occasion, le problème du Tibet. Est-ce que la Chine a des échanges de vues avec des officiels de l'UE avant cette réunion ? R : Je tiens à souligner ici que la question du Tibet relève strictement des affaires intérieures de la Chine qui ne tolère aucune ingérence étrangère. J'espère que l'UE saura distinguer le vrai du faux et condamner les auteurs des violences et des crimes, car ce sont eux qui ont enfreint la loi, perturbé l'ordre public, saboté la stabilité sociale et menacé la vie normale des habitants. Il ne manque pas d'infractions dans les pays de l'UE. Comment les gouvernements et les polices de ces pays gèrent ce genre de problèmes ? Qu'ils y réfléchissent. Sur cette question, il ne faut ni avoir deux poieds deux mesures ni envoyer de signal erroné à la clique du Dalaï Lama. La politique du gouvernement central à l'égard du Dalaï Lama est conséquente et claire. |
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