Conférence de presse du 20 mars 2008 |
Q: Vous avez dit que l'enquête sur l'incident survenu la semaine dernière était en cours. Comme l'enquête n'est pas encore terminée, comment pouvez-vous affirmer que la clique du Dalaï Lama tire les ficelles en coulisse? Deuxième question, je sais que maintenant le Tibet n'est pas sûr, alors est-ce que les provinces du Sichuan et du Gansu sont sûres pour les touristes? R: J'ai répondu au moins deux fois à votre première question. Je ne veux plus abuser du temps des autres. Concernant votre deuxième question, compte tenu de la situation dans certaines autres régions, et pour assurer la sécurité des touristes étrangers, nous déconseillons aux touristes étrangers de s'y rendre pour le moment. Question du même journaliste: Quels sont les endroits où il est déconseillé aux touristes étrangers de se rendre? R: Vous les avez déjà mentionnés dans votre question. Vous ne les savez vraiment pas? Soyez assuré que le gouvernement chinois est tout à fait capable de maintenir la stabilité sociale et de protéger la sécurité des touristes. Q: Les conditions préalables pour l'engagement de négociations entre le gouvernement chinois et le Dalaï Lama sont: premièrement, le Dalaï Lama renonce à sa revendication de l'"indépendance", et deuxièmement, il renonce au recours à la violence. Il semble que cette semaine, le Dalaï Lama a déjà satisfait à ces deux conditions. Pourtant, le gouvernement chinois n'a pas cessé de l'accuser en disant qu'il fallait prêter attention non seulement à ce qu'il disait mais aussi à ce qu'il faisait. Il paraît que le Dalaï Lama ne pourra jamais satisfaire aux demandes du gouvernement chinois. Quelles sont exactement les conditions qu'il doit satisfaire pour que le gouvernement chinois puisse engager un dialogue avec lui? R: J'ai déjà présenté la postion du gouvernement central chinois sur l'engagement du dialogue avec le Dalaï Lama et je ne vais pas la répéter. Pour le Dalaï Lama, il faut non seulement écouter ce qu'il a dit mais surtout observer ce qu'il a fait. Q: Vous avez dit que c'était le Dalaï Lama qui avait prémédité les crimes de violence à Lhassa. Cela signifie qu'il est un criminel. La Chine a-t-elle demandé au gouvernement indien de l'extrader ou à l'Interpol de lui prêter assistance dans l'enquête? Si tel n'était pas le cas, pourquoi le gouvernement chinois n'a-t-il pas fait recours à ces moyens? R: Notre politique sur le Dalaï Lama est constante et claire, elle n'a pas changé. |
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