Conférence de presse du 21 février |
Q : Selon certains médias étrangers qui ont cité un officiel du Bureau national des Affaires religieuses, le Vatican pourrait prendre quelques actions sur la question de Taiwan et envoyer des représentants aux Jeux olympiques de Beijing. Est-ce que le Ministère chinois des Affaires étrangères estime que le Vatican est en train de faire des efforts ? Est-ce que le Vatican sera représenté aux JO de Beijing ? Par ailleurs, pourriez-vous nous dire jusqu'à maintenant, combien de pays ont décidé d'envoyer des représentants aux JO de Beijing ? R : En ce qui concerne les relations entre la Chine et le Vatican, nous nous en tenons toujours à deux principes fondamentaux importants, et cette position n'a pas changé. La Chine maintient aussi des contacts avec le Vatican. Nous espérons que le Vatican pourra faire preuve de sincérité et régler les deux questions qui préoccupent particulièrement la Chine, afin de créer des conditions favorables à l'amélioration et à la normalisation des relations entre les deux pays. Quant à savoir si le Vatican sera représenté aux JO de Beijing, je n'ai pas, pour l'instant, d'information à vous fournir. A ma connaissance, jusqu'à présent, des dizaines de pays et une centaine de dirigeants et hommes politiques ont exprimé leur souhait de venir assister à cet événement sportif. Mais la liste définitive des personnalités qui y seront présentes reste encore à confirmer. Q : L'organisation Tibet libre a fait une déclaration, disant que le gouvernement chinois a déployé de grands efforts pour généraliser le mandarin au Tibet, mais n'a pas fait le nécessaire pour la promotion du tibétain. Quel est votre commentaire ? R : Beaucoup de journalistes ici présents ont visité le Tibet et connaissent très bien la situation concernant l'utilisation du tibétain dans cette région. Au Tibet, on accorde la même importance aux deux langues tout en accordant la priorité à l'utilisation du tibétain. On a consacré beaucoup d'efforts à l'étude, à l'utilisation et à la promotion de la langue tibétaine, qui est la langue courante des Tibétains. Quant à la déclaration de ladite organisation à laquelle vous venez de faire référence, ce n'est qu'un « mensonge qui nie l'évidence », comme le dit un dicton chinois, et elle n'arrivera pas, je crois, à tromper ceux qui connaissent bien la situation. Q : Hier, à cause de l'opposition du Comité sur les Investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS), la société Huawei et son partenaire américain Bain Capital ont retiré leur demande d'acquisition des parts de la compagnie américaine 3COM. Craignez-vous que l'investissement des entreprises chinoises aux Etats-Unis puisse se heurter au protectionnisme américain ? R : En Chine, à ma connaissance, Huawei est un équipementier de télécommunication assez performant, qui cherche activement à se développer sur le marché international, effectue des investissements commerciaux normaux conformément aux règles de l'économie du marché et prend des décisions d'investissement selon les besoins de son propre développement. Nous souhaitons que les autorités américaines compétentes puissent traiter la question selon la loi et de façon impartiale, pour créer un environnement équitable et juste pour l'investissement des entreprises chinoises aux Etats-Unis. |
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