Q : Deux questions. La première porte sur l'affaire des raviolis chinois qui ont provoqué des intoxications au Japon. Lors de la dernière conférence de presse, vous avez exprimé le souhait de voir les experts chinois et japonais engager des échanges et coopération à ce sujet. Selon certaines sources, les experts des deux pays mèneront, dans la dernière décade de ce mois, des consultations au Japon. Pourquoi la Chine et le Japon ont-elles des opinions différentes sur les causes de la contamination des raviolis ? D'après vous, comment les deux pays doivent-ils coopérer ? Une autre question, aujourd'hui, le Commissaire général adjoint de l'Agence nationale de la Police du Japon est arrivé à Beijing. Quels seront les responsables de la sécurité publique chinoise qu'il rencontra ? Dernière question, selon les principaux journaux américains, on a signalé aux Etats-Unis des cas qui révèlent des effets nocifs des produits pharmaceutiques chinois sur la santé. Connaissez-vous des détails à ce sujet ?
R : Concernant la question des raviolis, je vous ai déjà présenté à maintes reprises les efforts conjoints déployés par la Chine et le Japon ainsi que le travail actif accompli par la Chine dans l'enquête de cette affaire. Vous avez dit tout à l'heure que la Chine et le Japon avaient des points de vues différents sur les causes de cette affaire. Vos propos ne tiennent pas debout, car les deux pays n'en ont pas encore tiré la conclusion et que les enquêtes sont toujours en cours. Récemment, des progrès ont été enregistrés dans les enquêtes, mais il est encore nécessaire pour les deux parties de poursuivre leurs efforts et de coopérer plus étroitement pour éclairer les causes de cette affaire. La Chine a déjà proposé au Japon d'intensifier les efforts dans l'enquête commune, en créant, par exemple, un groupe d'enquête conjoint composé des départements du contrôle de la qualité et de la sécurité publique des deux pays. Actuellement, les autorités chinoises de la sécurité publique maintiennent des contacts efficaces avec la police japonaise. Le Ministère chinois de la Sécurité publique enverra, dans les jours à venir, une mission au Japon pour mener une enquête et échanger des informations et des vues avec la police japonaise sur l'enquête de cette affaire. Nous souhaitons continuer à bénéficier, durant tout le processus de l'enquête, de la coopération active de la partie japonaise, pour rétablir la vérité le plus tôt possible. Cela est dans l'intérêt des deux parties, profite aux consommateurs japonais et aux producteurs chinois, et favorise le développement normal des relations économiques et commerciales entre les deux pays.
Le Commissaire général adjoint de l'Agence nationale de la Police du Japon Takaharu Ando effectuera bientôt une visite en Chine conformément à un accord réalisé plus tôt entre les deux parties. Au cours de cette visite, il échangera ses vues avec la partie chinoise sur la coopération policière entre les deux pays. Quant au programme détaillé de cette visite, je vous renvoie au Ministère chinois de la Sécurité publique pour plus d'informations.
Sur votre deuxième question, les Etats-Unis ont fait remarquer à la Chine le problème concerné et la Chine a immédiatement mené une enquête à ce sujet. Je vous invite à vous renseigner auprès du département chinois compétent pour obtenir des informations plus précises là-dessus.
|