Conférence de presse du 6 décembre 2007 |
Q : Certaines personnes estiment que le Dalaï-Lama ne cherche pas l' « indépendance du Tibet », mais simplement une « autonomie ». Pourquoi le gouvernement chinois l'accuse-t-il toujours de se livrer à des activités sécessionnistes ? Pouvez-vous nous citer des exemples concrets de ses activités sécessionnistes ? R : Comme journaliste, si vous vous intéressez vraiment à cette question, vous pouvez passer en revue les propos et les actes du Dalaï-Lama depuis sa fuite de son pays. Jusqu'aujourd'hui, il n'a pas abandonné sa position sécessionniste, mais garde le soi-disant « gouvernement en exil », et se livre constamment à des activités visant à diviser la patrie sur la scène internationale. Ses paroles et actes, clairs comme le jour, sont très nombreux s'il faut en citer. Veuillez faire vous-même une fois de plus un tour d'horizon de ses mots et actes. Q : Selon des reportages, lors de sa rencontre avec le Ministre japonais des Affaires étrangères Masahiko Komura, le Président Hu Jintao n'a pas évoqué la question historique sensible dans les relations sino-japonaises. Il a souhaité voir le Japon exprimer clairement son opposition au « référendum sur l'adhésion à l'ONU sous le nom de Taiwan ». Est-ce que cela signifie que la priorité de la diplomatie chinoise à l'égard du Japon est d'ores et déjà passée de la question historique à l'actualité ? R : L'attitude adoptée par le gouvernement chinois pour développer avec le Japon des relations de bon voisinage et de coopération amicale reste inébranlable. Nous entendons travailler ensemble avec le Japon pour maintenir et promouvoir le bon élan de l'amélioration et du développement des relations entre les deux pays. Pour ce faire, il est essentiel, à la lumière des principes du respect mutuel, de l'égalité et des avantages réciproques, et dans le respect des préoccupations majeures de part et d'autre, de traiter de manière adéquate les grands dossiers sensibles dont la question historique et celle de Taiwan, pour consolider sans cesse la base des relations politiques entre les deux pays. Par conséquent, l'opposition au « référendum sur l'adhésion à l'ONU sous le nom de Taiwan » et la lutte contre les activités sécessionnistes visant à l'« indépendance de Taiwan » contribuent à la consolidation de la base politique des relations sino-japonaises. Pour la partie chinoise, il s'agit là d'une question de principe majeure et cela constitue un fondement important pour assurer le développement sain et régulier de ses relations avec le Japon. Q : L'Assistant au Secrétaire d'Etat américain Christopher Hill a dit récemment qu'il ne sait pas pourquoi la réunion des chefs de délégation aux pourparlers à six a toujours été reportée. Pourriez-vous nous donner des explications là-dessus ? R : Concernant la date de l'ouverture de cette réunion, les six parties maintiennent toujours des communication et concertation, dans l'espoir de fixer une date acceptable pour l'une comme pour l'autre. A l'heure actuelle, ce travail se poursuit. |
|