Conférence de presse du 27 novembre 2007 |
Q : Selon une déclaration faite aujourd'hui par le « Ministère des Affaires étrangères » de Taiwan, la Chine fait pression sur l'Union Européenne pour inclure, lors de la rencontre entre les dirigeants chinois et européens, l'opposition à l'« indépendance de Taiwan » et au « référendum sur l'adhésion de Taiwan à l'ONU » dans la déclaration conjointe Chine-UE. Quel est votre commentaire ? R : La question de Taiwan touche à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à l'unité de la Chine, ainsi qu'au sentiment national de 1,3 milliard de Chinois. C'est une question de principe importante. A l'heure actuelle, les autorités taiwanaises ont multiplié, de plus belle, les manœuvres sécessionnistes visant l'« indépendance de Taiwan » telles que l'organisation d'un « référendum sur l'adhésion de l'île à l'ONU ». Ces activités séparatistes, si elles se poursuivent, feront peser sans aucun doute une menace sur le développement des rapports entre les deux rives, de même que sur la paix et la stabilité dans la région du détroit de Taiwan, en Asie-Pacifique, voire dans le monde. Il est donc normal qu'elles font l'objet de la condamnation et de l'opposition de tous les pays du monde épris de paix et de justice et attachés au principe d'une seule Chine. Préserver la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et s'opposer à l'« indépendance de Taiwan », cela correspond aux intérêts de la communauté internationale, y compris à ceux de l'Union Européenne. Sur la question de Taiwan, nous apprécions l'attachement de l'UE au principe de l'unicité de la Chine. Nous souhaitons que dans le contexte actuel, l'UE et ses Etats membres puissent comprendre pleinement la position de la Chine et s'attacher à la justice sur la question de Taiwan. Nous souhaitons, et nous en avons d'ailleurs la confiance, que l'UE, en tant que partenaire global stratégique de la Chine, adopte une position sans ambiguïté contre l'« indépendance de Taiwan ». |