Conférence de presse du 13 novembre 2007 |
Q : La Chine et le Japon organiseront le 14 prochain à Tokyo un tour de consultations sur la Mer de Chine orientale. Sera-t-il toujours possible d'aboutir à un projet consensuel avant l'automne? Une deuxième question, au sein du gouvernement japonais, certains proposent des concessions mutuelles en vue d'un projet de compromis, au cas où elles n'arriveraient pas à se mettre d'accord. La partie chinoise a-t-elle des propositions similaires ? R : Pendant la visite au Japon du Premier Ministre Wen Jiabao en avril dernier, les dirigeants des deux pays sont parvenus à un consensus important pour la poursuite des consultations sur la Mer de Chine orientale. La Chine et le Japon ont ainsi convenu de tenir le 11e tour de consultations le 14 novembre, c'est-à-dire demain, à Tokyo. Le Directeur général d'Asie du Ministère chinois des Affaires étrangères Hu Zhengyue et le Directeur d'Asie et d'Océanie du Ministère japonais des Affaires étrangères Kenichiro Sasae conduiront respectivement une délégation pour y participer. La partie chinoise attache une grande importance à ces consultations et a déployé des efforts pour les faire progresser. Nous continuerons à mener ces consultations d'une manière active et pragmatique, en conformité avec le consensus des dirigeants des deux pays. Nous espérons que la partie japonaise travaillera dans le même sens. La partie chinoise est ouverte à tous les projets qui seront proposés pendant les consultations. Ce que je voudrais souligner, c'est que les efforts conjugués des deux parties sont indispensables pour parvenir à un consensus. Q : Le Secrétaire d'Etat adjoint aux finances des Etats-Unis est actuellement en visite à Beijing. Quels dirigeants va-t-il rencontrer ? Quels seront les sujets de discussion ? A mon avis, sa visite a pour objectif de discuter de la suspension des échanges commerciaux des sociétés étrangères avec l'Iran. Quelle est la position de la Chine là-dessus ? R : Je n'ai pas d'informations concernant cette visite, et je vous renvoie au Ministère des Finances. Sur le nucléaire iranien, la Chine et les Etats-Unis maintiennent des contacts. La partie chinoise est pour la préservation du régime international de la non-prolifération nucléaire. Elle espère que la partie iranienne pourra répondre positivement aux préoccupations et appels de la communauté internationale en adoptant une position souple et que les différentes parties pourront faire preuve de patience et de sincérité pour promouvoir un règlement par dialogue et concerté de la question nucléaire iranienne. Nous estimons que le recours arbitraire aux sanctions, surtout aux sanctions unilatérales, n'aide pas à résoudre la question. |
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