Conférence de Presse du 8 novembre 2007 |
Q : Aujourd'hui, c'est la Journée des Journalistes en Chine et l'organisation « Reporters sans frontières » appelle la Chine à libérer les journalistes chinois détenus. Quels sont vos commentaires là-dessus ? Deuxième question, selon des reportages, la Chine et l'Indonésie, premier pays de l'ASEAN à avoir noué un partenariat stratégique avec elle, ont signé un accord de coopération sur la défense. Pourriez-vous nous donner des détails sur cet accord ? R : S'agissant de votre première question, je voudrais saisir cette occasion pour souhaiter une bonne fête aux journalistes chinois et étrangers. Je ne sais pas sur quel fondement l'organisation « Reporters sans frontières » a proféré des accusations que vous venez d'évoquer et de qui il s'agit exactement. Même s'ils sont des journalistes, ces gens-là doivent respecter les lois et réglementations. Ceux qui transgressent la législation chinoise seront naturellement condamnés par la justice. Sur cette question, nous ne voulons pas voir cette organisation faire des commentaires irresponsables. En Chine, la liberté des journalistes pour faire des reportages conformément à la loi est pleinement garantie. Il y a quelques jours, les départements concernés ont établi spécialement un règlement pour assurer le droit d'information des journalistes chinois lorsqu'ils couvrent les cas d'urgence. J'espère que vous pourrez prendre note de cela. Concernant le contenu de l'accord de coopération sur la défense entre la Chine et l'Indonésie, puisque je ne l'ai pas encore lu, je vous propose de vous renseigner auprès des services compétents. La Chine et l'Indonésie sont l'une comme l'autre pays influents en Asie-Pacifique. La coopération entre les deux pays dans les différents domaines, y compris les échanges et les contacts dans le domaine de la défense, s'avère régulière et gagne sans cesse en ampleur. Nous entendons multiplier les échanges et les contacts avec la partie indonésienne afin de contribuer à la paix, à la stabilité et au développement de notre région. Q : Aujourd'hui, mes collègues et moi, nous sommes allés faire un reportage près de la Place Tian'anmen où des policiers nous ont demandé de montrer nos passeports et d'autres papiers. Ils ont même voulu m'emmener au Bureau de l'administration de l'entrée et de la sortie. J'ai entendu dire que la Police de Beijing a récemment pris de nouvelles mesures vis-à-vis des journalistes étrangers selon lesquelles ces derniers sont tenus de montrer les pièces d'identité susmentionnées, ce qui ne correspond pas au Règlement sur les reportages faits en Chine par les journalistes étrangers durant les Jeux Olympiques de Beijing et la période préparatoire. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi on a adopté cette pratique ? Les journalistes étrangers qui viendront en Chine faire des reportages durant les Jeux Olympiques seront-il soumis à la même exigence ? R : Je comprends votre préoccupation sur cette question. Pourtant, il ne s'agit que d'un cas isolé. Puisque je ne possède pas d'informations précises pour le moment, je demanderai à mes collègues de se renseigner immédiatement auprès des services compétents. Si c'est pour assurer l'ordre public, c'est tout à fait compréhensible que la Police procède à des interpellations nécessaires sur place et demande aux journalistes étrangers de montrer leurs pièces d'identité. S'il s'agit d'une méconnaissance et d'une application incorrecte des règlements concernés par les services compétents, nous donnerons à ces derniers davantages d'explications là-dessus. S'il s'agit d'un malentendu entre la Police et les journalistes ou d'un manque de coopération de la part des journalistes, j'espère que les deux parties pourront renforcer leurs contacts à l'avenir. Bref, je vous souhaite bon travail en Chine et j'espère que vous pourrez respecter les lois et les réglementations chinoises. |