Conférence de presse du 1er novembre 2007 |
2007/11/01 Dans l'après-midi du 1er novembre 2007, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao a tenu une conférence de presse et répondu aux questions des journalistes concernant, entre autres, les pourparlers à six, la question du Myanmar et le dossier nucléaire iranien. Liu Jianchao : Bonjour tout le monde. Je voudrais d'abord vous annoncer une nouvelle : Sur l'invitation du Premier Ministre Wen Jiabao, le Premier Ministre de la République de Slovénie Janez Jansa effectuera une visite officielle en Chine du 8 au 11 novembre. Je suis maintenant prêt à répondre à vos questions. Q : Le Pape du Vatican aura un entretien privé avec le Dalaï-Lama en décembre prochain. Quels sont vos commentaires là-dessus ? R : Nous espérons que le Vatican se gardera de tout acte susceptible de blesser le sentiment du peuple chinois et confirmera sa volonté d'améliorer ses relations avec la Chine par des actions concrètes. Q : Bien que la partie chinoise ait exprimé à maintes reprises et en termes explicites sa position sur la question du Dalaï-Lama, des dirigeants de certains pays ont tenu à le rencontrer. A votre avis, quelle en est la raison ? Quelle atteinte cette affaire a-t-elle apportée aux relations entre la Chine et ces pays ? Quelles mesures la Chine a-t-elle prises pour y réagir ? R : S'agissant de votre première question, la partie chinoise, elle aussi, comprend mal cette affaire. Si certains pays et quelques personnes portent un vif intérêt au Dalaï-Lama, un exilé politique qui tente de diviser la Chine, il n'y a que deux explications possibles: soit ils sont trompés par les mensonges du Dalaï-Lama, soit ils ont des visées sur la Chine. Peut-être ces pays et ces personnes souhaitent que leur soutien au Dalaï-Lama et une ingérence dans les affaires intérieures chinoises puissent aider à changer quelques choses. En fait, ils ne peuvent rien changer. Ils ne peuvent pas changer la détermination ferme du peuple chinois dont les compatriotes tibétains de défendre la souveraineté d'Etat et l'intégrité territoriale de sa patrie et d'œuvrer au développement, à la stabilité et à la prospérité du Tibet. J'espère qu'ils ne se tromperont pas sur cette question. Quant aux dégâts que les rencontres entre des dirigeants de certains pays et le Dalaï-Lama peuvent causer aux relations entre la Chine et ces pays, je crois que les actes de ces pays ont déjà porté des préjudices réels à leurs relations et coopération bilatérales avec la Chine. En considérant les choses à long terme, ces actes nuisent non seulement à l'image de ces pays dans l'esprit du peuple chinois, mais aussi à leur réputation en matière de respect des normes fondamentales régissant les relations internationales. J'espère que les pays concernés pourront prendre tout cela en considération, cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures chinoises et œuvrer à la préservation des relations bilatérales par des actions concrètes. |
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