Conférence de presse du 25 octobre 2007 |
Q : Comment la Chine voit-elle la proposition formulée par certains pays à l'ONU pour abolir la peine de mort ? En outre, pourriez-vous présenter brièvement les relations sino-russes ? R : En ce qui concerne l'application de la peine de mort, nous avons exprimé à plusieurs reprises notre position à cet égard. Je crois que vous avez déjà constaté qu'après la reprise par la Cour populaire suprême du droit de réexamen des condamnations à mort, la Chine est plus prudente dans l'application de la peine de mort, plus vigoureuse vis-à-vis de l'efficacité de l'examen des dossiers juridiques et plus juste dans la procédure judiciaire. Chaque pays a ses réalités nationales. Il appartient donc à lui de décider, conformément à ses propres réalités, l'abolition ou non de la peine de mort. S'agissant des relations entre la Chine et la Russie, le partenariat de coordination stratégique sino-russe, actuellement excellent, est notamment marqué par un haut niveau de confiance mutuelle sur le plan politique, une coopération fructueuse dans divers domaines et des contacts efficaces sur des dossiers internationaux et régionaux. Nous sommes satisfaits du développement de notre partenariat avec la Russie. Nous espérons que les deux parties pourront continuer à approfondir et à développer, grâce à leurs efforts conjoints, leur coopération dans les domaines politique, économique, commercial, technico-scientifique et intellectuel. A l'heure actuelle, le partenariat stratégique de coordination sino-russe, entré dans la deuxième décennie depuis sa création, se trouve dans une phase importante pour préparer l'avenir sur la base du passé. Nous espérons et entendons travailler ensemble avec la partie russe pour faire développer nos relations bilatérales dans une direction favorable à nos deux pays ainsi qu'à la paix et à la stabilité du monde entier. Q : Le Premier Ministre indien a rencontré l'émissaire du Secrétaire général des Nations Unies pour le Myanmar Ibrahim Gambari lors de sa visite en Inde. Pourquoi la partie chinoise n'a pas prévu une rencontre équivalente pour lui ? Est-ce que cela signifie que la partie chinoise ne veut pas poursuivre la pression sur le Myanmar ? R : Les formes à prendre dans les contacts ne sont pas importantes, l'essentiel, c'est le contenu. La partie chinoise qui accorde une haute importance et apporte son soutien actif aux efforts de médiation du Secrétaire général de l'ONU et de Monsieur Gambari, a organisé pour Monsieur Gambari des entrevues et entretiens avec des dirigeants et hauts fonctionnaires chinois, qui ont permis à des échanges approfondis et francs, et qui sont importants pour la poursuite des efforts de médiation du Secrétaire général de l'ONU et de Monsieur Gambari. Q : Est-ce que Monsieur Gambari a transmis à la partie chinoise un message oral du Secrétaire général de l'ONU ? R : En tant que Conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Myanmar, Monsieur Gambari a présenté, lors de ses entretiens avec la partie chinoise, les réflexions et la position du Secrétaire général Ban Ki-moon sur la question du Myanmar. Q : Le Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi a rencontré hier à Harbin son homologue russe Sergueï Lavrov. Est-ce qu'ils ont discuté de la prochaine réunion des ministres des affaires étrangères des pourparlers à six? R : Lors de leur rencontre à Harbin, le Ministre Yang Jiechi et le Ministre Lavrov ont discuté notamment de la coopération bilatérale entre la Chine et la Russie. Quant à la question de savoir s'ils ont parlé des pourparlers à six, je ne dispose pas d'informations en la matière à l'heure actuelle. Ceci dit, je voudrais souligner que la partie chinoise est en contact et consultations avec les autres parties concernées sur les pourparlers à six. Je m'excuse, mais je suis obligé de lever la séance d'aujourd'hui à cause de mon emploi du temps. Merci de votre présence. |
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