Conférence de presse du 18 octobre 2007 |
Q : Veuillez nous présenter la grande portée de la réunion tripartite entre les Ministres des Affaires étrangères de la Chine, de la Russie et de l'Inde. Pourquoi cette réunion se tiendra-t-elle à Harbin ? R : La rencontre entre les Ministres des Affaires étrangères de la Chine, de la Russie et de l'Inde est déjà devenue une rencontre institutionnalisée. Comme au cours des rencontres précédentes, les trois Ministres des Affaires étrangères vont procéder à des discussions approfondies sur la coopération pragmatique tripartite de même que sur les questions internationales et régionales d'importance majeure. C'est une rencontre ouverte, qui n'est dirigée contre aucune tierce partie. Harbin est une très belle ville. Nous espérons offrir une occasion d'aller visiter cette ville aux journalistes qui couvriront cette rencontre. Q : Hier, un officiel chinois chargé des affaires religieuses a fait savoir que la Chine entendait établir des relations diplomatiques avec le Vatican, à condition que ce dernier reconnaisse le principe de l'unicité de la Chine et qu'il rompe ses « relations diplomatiques » avec Taiwan. R : La partie chinoise souhaite sincèrement normaliser ses relations avec le Vatican. Il y a à ce sujet deux principes majeurs que tout le monde connaît très bien. Premièrement, le Vatican, pour traiter judicieusement la question de Taiwan, doit rompre les soi-disant « relations diplomatiques » avec Taiwan, reconnaître la République populaire de Chine comme l'unique gouvernement légal représentant la Chine tout entière et poursuivre la politique d'une seule Chine. Deuxièmement, le Vatican doit s'abstenir d'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, y compris au nom des affaires religieuses. Nous souhaitons que le Vatican puisse faire preuve de sincérité et prendre des actions concrètes pour réaliser la normalisation des relations entre les deux pays. Q : Le Dalaï-Lama a dit hier qu'il avait envoyé six fois des représentants en Chine, et qu'il comptait continuer de le faire. La Chine acceptera-t-elle à l'avenir d'autoriser la venue en Chine des représentants du Dalaï-Lama et de dialoguer avec eux ? R : A en juger par toute une série d'actions du Dalaï-Lama ces derniers temps, je ne pense pas qu'il a cette sincérité. S'il n'y a pas d'autres questions, je lève la séance. Merci de votre présence et à la prochaine. |