Conférence de presse du 11 octobre |
2007/10/11 Dans l'après-midi du 11 octobre 2007, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao a tenu une conférence de presse régulière et répondu aux questions des journalistes concernant les consultations sino-japonaises sur la Mer de Chine orientale, la question du Myanmar, le dossier nucléaire de la Péninsule coréenne et autres. Liu Jianchao : Bonjour à tous. Je suis prêt à répondre à vos questions. Q : La Chine va-t-elle rapatrier les Nord-coréens actuellement en détention pour intrusion illégale dans l'Ecole internationale de la République de Corée ? La partie sud-coréenne a déclaré que ses diplomates avaient été confinés par la police chinoise sur place, la partie chinoise va-t-elle présenter ses excuses ? R : Dans l'après-midi du 9 octobre, la police chinoise a été alertée par un appel de l'Ecole internationale de la République de Corée à Beijing selon lequel 4 personnes non identifiées ont fait intrusion dans cette école. Pour garantir la sécurité des élèves et enseignants et assurer l'ordre à l'école, la police chinoise y a immédiatement dépêché des agents qui ont géré l'affaire conformément à la loi. Pendant ce temps, les agents consulaires de la République de Corée, en dépit du droit international et de leurs statuts, ont entravé le travail de la police chinoise. La partie chinoise exprime son mécontentement devant cet acte qui va à l'encontre des dispositions pertinentes de la « Convention de Vienne sur les relations consulaires ». Actuellement, la police chinoise a mis en détention ces quatre personnes conformément à la loi et procède à un examen du dossier. Les autorités compétentes régleront adéquatement cette affaire dans le respect de la loi. Q : Le Président vénézuélien Hugo Chavez est en visite ces jours-ci en Colombie en vue d'offrir ses bons offices entre le gouvernement colombien et la guérilla sur la question des otages. Quel est le commentaire de la partie chinoise là-dessus? Ma deuxième question, le 10e tour de consultations sino-japonaises sur la question de la Mer de Chine orientale est prévu aujourd'hui à Beijing. Veuillez nous en donner des informations. R : Le gouvernement chinois suit toujours de près le processus de paix en Colombie. Nous saluons les efforts actifs déployés par les gouvernements colombien et vénézuélien ainsi que par la communauté internationale pour la libération rapide des otages. Nous sommes convaincus que cela contribuera à la paix, à la stabilité et au développement de la Colombie. Concernant votre deuxième question, la Chine et le Japon sont convenus d'organiser le 10e tour de consultations sino-japonaises sur la question de la Mer de Chine orientale le 11 octobre, c'est-à-dire aujourd'hui, à Beijing. Le Directeur général d'Asie du Ministère chinois des Affaires étrangères Hu Zhengyue et le Directeur général du Bureau d'Asie et d'Océanie du Ministère japonais des Affaires étrangères Kenichiro Sasae conduiront respectivement une délégation pour y participer. Conformément au consensus des dirigeants des deux pays, la partie chinoise continuera, de façon active et pragmatique, à faire avancer les consultations afin de trouver au plus tôt un projet d'exploration commune de la Mer de Chine orientale acceptable pour toutes les deux parties. Nous espérons que la partie japonaise travaillera dans le même sens. Q : M. Jean-Claude Juncker, Président de la réunion des ministres des Finances de la zone euro, a fait savoir qu'il se rendrait très prochainement en visite en Chine, dans le souhait de construire avec la Chine un mécanisme semblable à celui de dialogue stratégique sino-américain pour discuter des questions telles que le taux de change du RMB. Quelle est la position chinoise sur ce sujet ? Deuxième question, selon certaine source, l'assistant d'Aun Sang Su Kyi s'est trouvé mort après avoir été retenu. Les Etats-Unis souhaitent que le Conseil de Sécurité puisse mener une enquête là-dessus. Quelle est la réaction chinoise à cet égard ? Une troisième question concernant la qualité des produits chinois, le Congrès des Etats-Unis renforcerait probablement d'ici peu le contrôle sur les produits importés de la Chine. Quelle est la position chinoise sur ce sujet ? R : Pour répondre à votre première question, le gouvernement chinois et la Banque populaire de Chine ont expliqué à plusieurs reprises la position du gouvernement chinois sur le taux de change du RMB. La Chine poursuivra la réforme du système du taux de change du RMB, cette position n'a pas changé. Nous sommes disposés à engager des concertations et consultations avec les pays concernés sur un pied d'égalité pour renforcer la compréhension mutuelle. Quant à la visite de l'officier de l'UE, je vous prie de vous adresser aux institutions pertinentes. Quant à votre deuxième question, la communauté internationale suit toujours de près la situation au Myanmar. La partie chinoise estime que la situation évolue maintenant vers l'apaisement. A l'heure actuelle la communauté internationale doit aider le Myanmar, de manière constructive, à réaliser la stabilité, la réconciliation, la démocratie et le développement, ce qui représente d'ailleurs l'aspiration et le but de la plupart des pays de la communauté internationale. J'espère que de tels efforts faciliteront la médiation du Secrétaire général des Nations Unies, et permettront à la situation au Myanmar de progresser vers l'apaisement, la stabilité, la démocratie et le développement. Quant à la qualité de produits, notre gouvernement a depuis bien de temps déployé des efforts pour l'améliorer. D'une part, nous exigeons des usines qui ont des failles en matière de qualité qu'elles prennent des mesures effectives et efficaces d'amélioration ; d'autre part, nous souhaitons que la communauté internationale puisse adopter une vision objective, scientifique et impartiale de la qualité des produits chinois. Nous entendons mener à ce sujet un dialogue d'égal à égal avec les pays intéressés. Q : Selon le « Président » de Taiwan Chen Shui-bian, la Chine est une menace pour la paix dans le monde. Quelle est votre réaction à ce propos ? R : D'abord j'aimerais vous corriger. La façon dont vous appelez Chen Shui-bian ne correspond point au statut de Taiwan, qui fait partie inaliénable de la Chine. Des propos d'une telle personne ne méritent pas de commentaires. Q : Le groupe des experts américains arrivera en RPDC. Lors de leur passage en Chine, les experts ont-ils eu des entretiens avec les officiers chinois ? Si oui, pourriez-vous nous en donner des informations ? R : Je n'ai pas encore entendu parler de contacts entre les officiers chinois et les experts américains en voyage pour la RPDC. Je vais vérifier cette information après la conférence. Mais je suis sûr que la partie américaine échangera à temps avec les autres parties. Merci de votre présence ! |
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