Conférence de presse du 12 juin 2007 |
Dans l'après-midi du 12 juin 2007, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Qin Gang a tenu une conférence de presse et répondu aux questions des journalistes concernant, entre autres, le dialogue stratégique entre la Chine et les Etats-Unis, les relations économiques et commerciales sino-américaines et sino-européennes, le Darfour, le Proche-Orient, les pourparlers à six et la protection des droits et intérêts des travailleurs. Qin Gang : Bonjour à tous. J'ai deux nouvelles à vous annoncer. Comme il a été convenu par les deux parties, le Vice-Ministre chinois des Affaires étrangères Dai Bingguo et le Secrétaire d'Etat adjoint américain John Negroponte tiendront les 20 et 21 juin à Washington la 4e session du dialogue stratégique sino-américain. Ce mécanisme de dialogue, créée suivant le consensus auquel étaient parvenus les Chefs d'Etat chinois et américain, constitue une plate-forme importante pour les consultations au niveau stratégique et politique entre les deux pays. Les deux parties procéderont, sur la base des trois sessions précédentes, à des échanges de vues sur les grandes questions liées aux relations sino-américaines. Madame Haya Rashid Al Khalifa, présidente de la 61e Assemblée générale des Nations Unies, effectuera, sur l'invitation, une visite officielle en Chine du 19 au 24 juin et assistera à la 10e Rencontre internationale de l'AICESIS, Association internationale des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires, qui aura lieu à Beijing. Maintenant, je suis prêt à répondre à vos questions. Q : Quels sont les récents progrès des pourparlers à six ? Quand les pourparlers reprendront-ils ? Christopher Hill viendra-t-il prochainement à Beijing ? Les Etats-Unis et la Russie envisagent de transférer, à travers leurs banques centrales, les fonds de la RPDC gelés à la Banco Delta Asia. Quel est votre commentaire ?
R : Toutes vos questions sont liées aux pourparlers à six. Nous avons noté que ces derniers temps, les parties aux pourparlers ont tous déployé des efforts considérables pour sortir de la difficulté actuelle. Nous souhaitons qu'une solution adéquate qui tient compte des préoccupations de toutes les parties puisse être trouvée le plus tôt possible, afin d'appliquer rapidement les actions initiales et de continuer à faire avancer les pourparlers à six. La Chine entend maintenir ses contacts et consultations avec les autres parties à cet égard. Quant à la date de la reprise des pourparlers, ni moi ni aucune autre partie n'est en mesure de vous le dire pour l'instant. Les parties concernées ont encore besoin de mener davantage de consultations à ce sujet. Q : Récemment, la Chine et les Etats-Unis ont mené avec succès la 2e session de leur dialogue économique stratégique. Pourtant, à ma connaissance, le Sénat américain pourrait adopter une proposition de loi sur l'augmentation des droits de douanes contre des produits chinois, car ils estiment que le yuan RMB est sous-évalué. Quel est votre commentaire ?
R : Comme vous l'avez dit, récemment, la 2e session du dialogue économique stratégique sino-américain a eu lieu avec succès à Washington. Les deux parties ont procédés à d'amples échanges de vues sur la promotion du développement sain et régulier de leurs relations économiques et commerciales et trouvé un consensus sur de nombreux points. La Chine estime depuis toujours que le développement des relations économiques et commerciales sino-américaines correspond aux intérêts communs des deux pays et que les deux parties doivent travailler ensemble conformément aux principes de respect mutuel et de consultations d'égal à égal, et tenir compte des préoccupations de chacune d'entre elles, pour régler les problèmes apparus au cours du développement de leurs relations économiques et commerciales. Il ne faut surtout pas politiser les questions économiques et commerciales, ni mêler certains problèmes, notamment les problèmes internes des Etats-Unis, avec ces relations. En ce qui concerne le taux de change du RMB, certains députés américains pensent qu'il est sous-évalué. Suivant quel critère ont-ils fait ce jugement ? Le critère américain ? Mais enfin, le taux de change de la monnaie chinoise doit être conforme à la réalité nationale de la Chine et favorable au développement économique en Chine. Bien sûr, il doit favoriser celui dans la région et dans le monde. Nous avons déjà lancé une réforme du mécanisme de formation du taux de change du RMB. Cette réforme, qui est en cours, vise à mieux refléter l'évolution des rapports offre-demande sur le marché, et non à suivre l'ordre venant d'un certain Capitol. Quant à la possibilité que vous avez évoquée de l'adoption par le congrès américain d'une proposition de loi sur l'augmentation des tarifs douaniers à l'égard des produits chinois. Je crois que si les choses se passent ainsi, les autorités compétentes chinoises y réagiront. Q : Le Ministre palestinien des Affaires étrangères effectuera une visite en Chine le 16 juin. Pourriez-vous nous présenter le programme et l'objectif de cette visite ainsi que les thèmes de discussion ?
R : Nous avons annoncé cette nouvelle hier. Sur l'invitation du Ministre Yang Jiechi, le Ministre palestinien des Affaires étrangères Ziyad Abou Amro effectuera très prochainement une visite en Chine. Il s'entretiendra avec son homologue chinois et sera reçu par des dirigeants chinois. Les deux parties échangeront leurs vues sur le développement des relations sino-palestiniennes, la situation israélo-palestinienne et d'autres questions d'intérêt commun. Nous souhaitons que cette visite contribue au développement des relations entre la Chine et la Palestine. Le programme détaillé est encore en consultations. Q : Pourquoi la Chine, principal donateur de l'Afrique, n'a pas participé à la réunion sur le développement de l'Afrique entre le G8 et des pays africains ? Quels sont les principales divergences entre la Chine et le G8 sur la question du Darfour ?
R : Concernant la raison pour laquelle la Chine n'a pas participé à la réunion entre le G8 et des pays africains sur le développement de l'Afrique, vous devriez poser cette question au G8, notamment au pays hôte. Au sujet du développement de l'Afrique, la Chine et la communauté internationale partagent la même volonté, celle d'œuvrer pour la réduction de la pauvreté et au développement dans cette région. Le développement de l'Afrique fait à la fois l'objet du dialogue Sud-Nord et de la coopération Sud-Sud. La Chine a toujours travaillé inlassablement pour le développement de l'Afrique dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Je n'ai pas besoin de vous rappeler les efforts constructifs déployés par la Chine et le rôle positif qu'elle a joué à cet égard. Lors du dialogue entre le G8 et des pays en développement de cette année, le Président Hu Jintao a présenté les positions et les visions de la Chine sur l'aide au développement de l'Afrique et la réduction des écarts Nord-Sud. Sur la question du Darfour, je voudrais souligner que la Chine poursuit le même objectif que les autres pays, c'est-à-dire régler adéquatement ce problème par voie politique afin de réaliser au plus tôt la paix, la stabilité et le développement dans cette région. Nous estimons que dans le contexte actuel, il faut encourager les différentes parties à poursuivre leurs consultations et dialogue et à mettre en application le plan Annan, afin de trouver une solution permettant d'accélérer le processus politique et d'améliorer la situation humanitaire et sécuritaire dans la région du Darfour. Nous sommes heureux de constater que grâce aux efforts conjoints de part et d'autre, le processus politique et les opérations de maintien de la paix ont enregistré des progrès importants. Nous souhaitons que les différentes parties puissent poursuivre leurs consultations et dialogue et faire avancer de manière équilibrée les opérations de maintien de la paix et le processus politique. Nous continuerons à travailler ensemble avec les autres parties pour y apporter notre part de contribution. Q : Aujourd'hui est la journée mondiale contre le travail des enfants. Selon le rapport de l'Alliance Playfair 2008, une organisation de défense des travailleurs, des usines chinoises auraient fait travailler des enfants pour fabriquer des produits dérivés des JO 2008. Quel est votre commentaire ?
R : Le gouvernement chinois accorde depuis toujours une grande importance à la protection des droit et intérêts légitimes des travailleurs. La Chine a promulgué et mis en application le Code du travail et d'autres lois concernées, établi un système de salaires minimaux et défini le seuil des salaires. Elle a ratifié plusieurs des huit conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail, à savoir Convention sur l'égalité de rémunération, Convention sur l'âge minimum d'admission à l'emploi, Convention concernant l'interdiction des pires formes de travail des enfants et Convention concernant la discrimination en matière d'emploi et de profession, et elle travaille actuellement pour examiner la ratification d'autres conventions. Elle a aussi pris une série de mesures, notamment dans les domaines de l'application des lois et de la gestion administrative, pour protéger les droits et intérêts des travailleurs. Concernant la fabrication des produits licenciés des Jeux Olympiques de Beijing, le Comité d'Organisation pour les Jeux de la 29e Olympiade de Beijing (BOCOG) a établi un règlement strict sur la responsabilité sociale des entreprises. Ce règlement prévoit clairement que les producteurs exclusifs doivent respecter les dispositions du Code du Travail et du Contrat de production exclusive qu'ils ont signé avec le BOCOG et que ce dernier pourrait procéder à des évaluations et des études notamment sur les conditions de production, le recrutement de travailleurs, l'assurance sociale et le bien-être des salariés dans les entreprises et prendre, conformément aux termes du contrat, des mesures sévères contre les producteurs en cas de violations du règlement. Dans des cas graves, la licence de production pourra être retirée. À ma connaissance, le BOCOG est en train de vérifier auprès des entreprises concernées l'information révélée par la presse. Hier soir, je crois que vous l'avez tous noté, le Vice-Président exécutif du BOCOG Jiang Xiaoyu qui se trouvait à Hong Kong a déjà fait connaître sa réaction à cette affaire. Q : La Commission économique et commerciale conjointe Chine-UE se réunira aujourd'hui et abordera la question de l'accord de partenariat et de coopération entre la Chine et l'UE. Qu'attend la Chine de cette réunion ? La Chine souhaite-t-elle que l'Union européenne lui reconnaisse le statut de l'économie de marché à part entière ?
R : A l'heure actuelle, les relations sino-européennes, marquées par un partenariat stratégique global, se développent dans des conditions favorables. La Chine et l'Union européenne, toutes les deux forces importantes dans le monde, partagent des responsabilités et des intérêts communs dans la sauvegarde de la paix, de la sécurité et de la stabilité du monde et la promotion du développement commun, et leur coopération a un large potentiel dans de nombreux domaines. L'Accord de partenariat et de coopération entre la Chine et l'UE vise justement à porter cette coopération à des nivaux plus élevés et à l'étendre dans de plus larges domaines, dans le contexte actuel marqué par un approfondissement continu des relations sino-européennes. Nous espérons que les deux parties parviendront rapidement à un consensus sur cet accord dans l'esprit du respect mutuel, de la compréhension et de la concession réciproques et à travers des consultations amicales menées sur un pied d'égalité, de sorte que les relations sino-européennes aillent toujours de l'avant. Reconnaître à la Chine le statut de l'économie de marché correspond au principe de l'équité fixé par l'OMC et contribuera à élargir les échanges commerciaux entre la Chine et les autres pays et à réaliser le gagnant-gagnant. Plus de 70 pays du monde ont déjà octroyé ce statut à l'économie chinoise, mais malheureusement, ce n'est toujours pas le cas pour l'UE. Nous espérons que l'UE appréciera de manière objective les immenses succès que la Chine a obtenus dans l'édification d'une économie de marché depuis la réforme et l'ouverture sur l'extérieur, tiendra pleinement compte du caractère complémentaire et mutuellement bénéfique de la coopération économique et commerciale sino-européenne, et reconnaîtra le plus vite possible l'économie chinoise en tant qu'économie de marché à part entière. Q : Une question sur le commerce sino-européen. Aujourd'hui, le Commissaire au commerce de l'Union européenne Peter Mandelson s'entretiendra avec le Ministre chinois du Commerce Bo Xilai. Auparavant, il a parlé d'éventuelles mesures de restriction commerciale contre la Chine, quelle est votre réaction à ce sujet ?
R : La partie chinoise juge toujours nécessaire de mener des consultations d'égal à égal et de tenir compte des préoccupations de part et d'autre pour résoudre adéquatement les différends commerciaux entre la Chine et l'UE. Nous nous opposons fermement à toute forme de pratique commerciale injuste. Je ne peux pas prévoir comment se déroulera cette rencontre. Je vous prie de vous renseigner auprès du Ministère du Commerce après l'entretien. Q : Le Dalaï-Lama est actuellement en Australie. Le Premier Ministre John Howard a accepté de le recevoir dans l'espoir d'améliorer la situation des droits de l'homme au Tibet. Quels sont vos commentaires là-dessus ?
R : Le Dalaï-Lama n'est pas une simple personnalité religieuse, mais un exilé politique qui, depuis longtemps, se livre à l'étranger à des activités visant à diviser la patrie et à saboter l'unité nationale. Le gouvernement chinois s'oppose fermement à ce que les gouvernements des autres pays autorisent le Dalaï-Lama à mener des activités sécessionnistes sur leurs territoires. Nous avons déjà fait des démarches auprès de la partie australienne sur cette question et exprimé notre préoccupation à cet égard. Nous sommes vivement mécontents et fermement opposés contre le fait que la partie australienne a tenu, malgré la position solennelle de la partie chinoise, à autoriser le Dalaï-Lama à se rendre en Australie et à lui accorder une audience officielle. Nous espérons que la partie australienne prendra conscience de la nature du Dalaï-Lama. La question du Tibet n'est en rien une question des droits de l'homme. Il s'agit en fait de la lutte anti-sécessionniste. Nous espérons que le gouvernement australien en sera pleinement et profondément consciente et qu'il n'autorisera pas, pour l'intérêt général du développement sain des relations sino-australiennes, le Dalaï-Lama à mener des activités sécessionnistes sur le territoire australien ni n'accordera d'enceintes ou de facilités à ses propos et activités séparatistes. Q : Quels sont les points que la partie chinoise entend faire connaître pendant la 4e session du dialogue stratégique sino-américain ?
R : La Chine et les Etats-Unis sont non seulement des parties prenantes, mais aussi et surtout deux acteurs engagés dans une coopération constructive. Entre eux, il existe de vastes sujets à discuter de façon approfondie, que ce soit sur les relations bilatérales ou sur de nombreuses questions internationales et régionales. Cette session du dialogue stratégique coprésidée par le Vice-Ministre Dai Bingguo et le Secrétaire d'Etat adjoint John D. Negroponte en sera une excellente illustration. Concernant les arrangements concrets, une concertation active est en cours entre les deux parties. Q : Selon des officiels iraniens, l'Iran est en train de discuter avec la Chine et d'autres pays asiatiques de la mise en place d'une réserve stratégique de pétrole. Pourriez-vous nous en donner plus d'informations là-dessus? Ma deuxième question, le représentant spécial chinois pour le Darfour, l'Ambassadeur Liu Guijin a-t-il prévu de rencontrer l'envoyé spécial du Président américain pour le Soudan Andrew Natsios?
R : Sur votre première question, je n'ai appris des reportages concernés que ce matin. Comme la partie iranienne a annoncé cette nouvelle en Malaisie, je ne suis pas en mesure de la confirmer pour l'instant. Nous sommes en train de contacter les autorités compétentes pour vérifier cette information. La Chine et l'Iran ont une coopération économique et commerciale normale entre elles. En ce qui concerne le Darfour, le représentant spécial du gouvernement chinois pour le Darfour, l'Ambassadeur Liu Guijin a déployé, depuis sa nomination, des efforts actifs pour contribuer au règlement du problème, y compris en maintenant la communication et les contacts avec la partie américaine. A ma connaissance, M. Liu Guijin effectuera bientôt une visite dans des pays concernés pour échanger des points de vue avec les différentes parties notamment sur le Darfour. Il est possible que le représentant spécial ait prochainement des contacts avec la partie américaine mais les deux parties doivent en parler encore pour fixer les choses. Nous ne tarderons pas de vous communiquer toute nouvelle information sur l'agenda du représentant spécial dès que nous l'aurons eu. Q : Dans un rapport publié aujourd'hui, l'organisation « Human Rights in China » a critiqué la législation chinoise en matière de secrets d'Etat, en la jugeant trop rigide pour que le public chinois puisse obtenir des informations suffisantes. Quels sont vos commentaires là-dessus? D'après vous, quelles sont les différences entre la Chine et les autres pays en matière d'accès du public aux informations du gouvernement?
R : Le gouvernement chinois gouverne le pays et traite les affaires administratives conformément à la loi. Il élabore ses politiques et en assure l'application dans le respect du principe dit « placer l'homme au centre de toutes les préoccupations et administrer le pays au service du peuple ». Ces dernières années, le gouvernement chinois a fait de l'accès libre aux informations et de la transparence des affaires administratives l'une de ses priorités et obtenu des progrès importants. Dans l'avenir, nous allons continuer dans ce sens. Ce rapport prétend que la liberté d'expression des citoyens chinois est soumise à des restrictions. Mais la réalité est que les citoyens chinois jouissent de la liberté d'expression conformément à la loi et que cela est garanti par le gouvernement chinois. La loi ne sanctionne que ceux qui l'ont violée et jamais ceux qui exercent leur liberté d'expression. Aucun Etat ne peut être totalement ouvert et transparent. Je ne connais pas un seul pays qui n'a pas de secrets d'Etat. Pouvez-vous nous en citer un? Je ne sais non plus pourquoi cette organisation s'intéresse tout particulièrement aux secrets d'Etat de la Chine, je me demande quel est son but. Q : Nous avons tous constaté le rôle important que la Chine a joué cette année sur la scène internationale, par exemple, dans les pourparlers à six et sur le problème du Darfour. Je voudrais savoir quel sera le rôle de la Chine au Moyen-Orient.
R : Tout d'abord je tiens à vous remercier pour votre haute appréciation vis-à-vis de la diplomatie chinoise et du rôle de la Chine dans les affaires internationales. En tant que pays responsable et épris de paix, la Chine travaille à la paix, à la stabilité et au développement partagé dans le monde. Nous espérons que la communauté internationale pourra voir de manière objective le rôle de la Chine et travailler dans le même sens que les efforts constructifs de la Chine dans les pourparlers à six et sur le Darfour. Vous avez parlé du Moyen-Orient, c'est une question à laquelle la Chine accorde une grande importance. Elle suit notamment de près les relations israélo-palestiniennes et est particulièrement préoccupée par les tensions actuelles. Nous appelons les deux parties à faire preuve de retenue, à éviter toute démarche susceptible d'accroître la tension et à retourner rapidement sur la voie de négociations politiques. La clé du problème du Moyen-Orient est la question de la Palestine. La Chine préconise toujours que les différentes parties doivent mener des négociations politiques sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies et du principe de « la terre contre la paix » pour résoudre leurs conflits et réaliser la coexistence pacifique entre les deux Etats. Nous saluons toute initiative et tout effort qui faciliteront le processus de paix et contribueront à la paix et à la stabilité durables dans cette région. La Chine continuera, quant à elle, à jouer un rôle constructif pour faire avancer le processus de paix et trouver une solution intégrale à la question du Moyen-Orient. Si vous n'avez plus de questions, je lève la séance. Merci de votre présence. A la prochaine!
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