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CHINE - EUROPE
Publié le 09/04/2010
Un collectionneur britannique rend des porcelaines à la Chine

Le collectionneur britannique Morris Hyam projette de rendre des porcelaines anciennes à la Chine. Elles seront ensuite exposées et vendues. Ses pièces acquises lors d'une vente aux enchères en Allemagne proviennent d'une épave de la dynastie des Qing.

Morris Hyam s'intéresse à la porcelaine chinoise des dynasties des Ming et des Qing. Il a obtenu le titre enviable de numéro un de la porcelaine chinoise exportée. Son appartement de Londres est un musée de la porcelaine blanche et bleue.

En mai 1999, une société de sauvetage australienne a renfloué une épave datant de la dynastie des Qing près des Iles Zhongshan connues aussi sous le nom d'Iles Maclesfield. Le navire, le "Tai Xing", avait à son bord 300 mille pièces de porcelaine et naviguait sur la voie maritime du Sud-Est asiatique et au-delà. Une grosse partie de la cargaison a ensuite été expédiée à Stuttgart pour être mise aux enchères. Hyam et ses amis étaient présents pour acquérir 80 mille pièces.

Morris Hyam

Collectionneur britannique

"La plupart des pièces datent de 1822. Il y a des pièces plus anciennes, mais en raison du grand nombre de passagers dans ces bateaux, tous emmenaient leurs possessions. Ils se rendaient à Batavia et Djakarta en Indonésie. Cette pièce est particulièrement intéressante. C'est un céladon qui date du 15ème siècle, du début de la dynastie Ming. Il appartenait à un passager à bord. C'est très intéressant avec ces incrustations marines."

Grand admirateur de la culture chinoise, Hyam a décidé de rendre la cargaison à la Chine. La procédure sera prise en charge par le fonds de protection du patrimoine culturel des Chinois d'outre-mer, basé à Londres.

Li Junchan, un responsable de ce fonds, estime que la convention pour la protection du patrimoine culturel sous-marin offre un cadre juridique valable. La convention stipule que l'obligation de conserver dans l'eau le patrimoine culturel immergé est l'option privilégiée et qu'il ne doit pas y avoir une exploitation commerciale d'un tel patrimoine.

La convention est entrée en vigueur en 2001, mais le renflouage du Tai Xing est intervenu en 1999. L'exposition des pièces et leur vente aux enchères sont donc parfaitement légales.

Source : CCTV



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