La Chine regrette l'enquête anti-dumping de l'UE sur les moyeux en alliage d'aluminium chinois |
La Chine a exprimé vendredi ses regrets après l'ouverture d'une enquête anti-dumping par l'Union européenne (UE) sur les produits en alliage d'aluminium destinés aux roues de véhicules et importés de la Chine, a déclaré Yao Jian, porte-parole du ministère chinois du Commerce, dans un communiqué publié sur le site du ministère.
L'enquête, lancée par l'UE jeudi, concerne plus de 60 entreprises chinoises et pourrait causer pour de 390 millions de dollars de pertes aux exportateurs, souligne le communiqué. L'Association européenne des producteurs de roues a soumis une demande d'enquête anti-dumping à l'UE fin juin sans dévoiler les noms des producteurs concernés. Cela viole le principe de transparence de l'Organisation mondiale du Commerce. "L'UE n'arrive pas à assumer sa responsabilité de contrôler strictement la validité de la plainte et envoie des signaux trompeurs à l'industrie," ajoute Yao Jian. Une fois le jugement anti-dumping rendu, l'UE pourra augmenter les tarifs des produits concernés en alliage d'aluminium chinois de 33% pour une durée de cinq ans. Les moyeux en alliage d'aluminium chinois sont largement utilisés par les principaux constructeurs automobiles européens. Cette enquête anti-dumping augmentera les prix tant pour les constructeurs que pour les consommateurs et aura un impact négatif sur la reprise de l'industrie automobile européenne, a estimé M. Yao Jian. La Chine espère que l'UE tiendra sa promesse de ne pas faire de protectionnisme et fera des efforts pour protéger une concurrence ouverte et loyale sur le marché, afin de créer un environnement sain pour le commerce bilatéral, a conclu Yao Jian. Source : Xinhua
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