Concernant les investissements chinois en France, elle a tenu à souligner que « les possibilités étaient absolument ouvertes dans tous les domaines afin d'accueillir les investissements chinois », notamment dans les secteurs de la chimie et des télécommunications. « La France n'est pas protectionniste ni sur le plan commercial ni en termes d'investissements », a ajouté Mme Idrac.

Selon elle, la France est le deuxième pays du monde à accueillir des investissements étrangers. Même si les investissements chinois en France sont faibles, les Chinois devraient, dans les années à venir, rejoindre les investisseurs des autres pays pour contribuer à la qualité des échanges financiers et technologiques. « Nous mettons en place des programmes permettant de mieux informer et présenter les atouts de notre pays par le biais de notre agence française d'investissements internationaux qui possède un bureau en Chine. Les secteurs d'activités encourageant l'investissement sont ouverts et possèdent un point commun, celui de l'innovation », a déclaré Mme Idrac.

Selon elle, ce qui rend le territoire français particulièrement attractif pour les investissements étrangers c'est le dispositif français d'innovation, à savoir le système de soutien fiscal à la recherche de développement, qui figure parmi les meilleurs du monde, selon les rapports de l'Organisation de la coopération économique.

La France est également très ouverte à la coopération des deux parties dans un pays tiers tel que l'Afrique, a souligné Mme Idrac.

En ce qui concerne l'invitation lancée par le président français Nicolas Sarkozy au président Hu Jintao, Mme Idrac a déclaré que le président de l'Assemblée nationale française, Bernard Accoyer, allait remettre personnellement une lettre d'invitation au président chinois lors de sa rencontre avec ce dernier qui aura lieu le 24 avril.

Source : french.china.org.cn