Quelle est la cause interne de la diplomatie « des droits de l'homme » de l'Europe ?

A partir de cette année, les facteurs des « droits de l'homme » et du « sens de la valeur » deviennent de plus en plus intenses et vifs dans la politique des puissances européennes à l'égard de la Chine. Les « droits de l'homme » sont utilisés par ces pays comme un poids pour faire pression sur la Chine. Ils sont également utilisés par les dirigeants de ces puissances pour parvenir à un compromis politique ou comme un outil pour détourner la pression de l'opinion publique.

Après de longues années de développement, l'économie intérieure allemande se trouve actuellement dans une période de stagnation, le niveau de vie de la population a baissé relativement, et c'est juste à ce moment-là que les produits des pays émergents s'y introduisent en grande quantité. En tant que grand pays industriels exportateur, l'Allemagne est extrêmement sensible au défi économique et commercial venu de la Chine. Les politiciens allemands, dans l'incapacité de proposer de bons moyens susceptibles de promouvoir rapidement le développement économique, tentent alors de trouver un chemin raccourci qui leur permet d'apaiser et de diminuer les plaintes et les réclamations de la masse populaire, et ils concentrent alors leurs critiques contre les pays émergents, et surtout contre la Chine qui est à la tête de ces pays. C'est dans ce contexte-là que la Chancelière allemande Angela Merkel prit la décision de rencontrer le Dalai Lama malgré la mise en garde de la partie chinoise.

Et voyons ce que fait la France, Nicolas Sarkozy qui est issue de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP), a déclaré, lorsqu'il était candidat à l'élection présidentielle, que dans le cas où il serait élu, il continuera à appliquer la politique diplomatique amicale envers la Chine.

Toutefois, en avril de cette année, le maire de Paris Bertrand Delanoë proposa au Parlement municipal d'accorder au Dalai Lama le titre de « citoyen d'honneur » de la ville de Paris, et c'était ainsi qu'il tenta de prendre le contre-pied du gouvernement Sarkozy qui essayait d'apaiser la tension apparue dans les relations franco-chinoises. Cet événement marque la dissension et le désaccord au sein du milieu politique français.

D'autre part, étant donné qu'après l'entrée en fonction de Nicolas Sarkozy, il était soumis à plusieurs pressions, dont la dépression économique et la baisse de la puissance générale de la France ; l'influence décroissante de celle-ci sur l'Europe, ... etc., pour détourner la pression de l'opinion publique, il imita alors la chancelière allemande et suivit son exemple en importunant et harcelant la Chine sur le « problème du Tibet » qui n'a rien à voir avec la France, et à un certain moment, il a même menacé ouvertement de boycotter les Jeux Olympiques de Beijing. Ce qui aggrave le problème, c'est que profitant de l'occasion qui est offerte à la France qui assume, durant la deuxième moitié de cette année, la Présidence tournante de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy désire exprimer et faire entendre la voix de la France, il fait tout son possible pour cultiver, former et agrandir sa personnalité dans l'intention d'attirer et de susciter l'attention de toute la communauté internationale.