Pourquoi l'Europe souffle-t-elle tantôt le chaud et tantôt le froid quant à ses relations avec la Chine ? |
Avec l'apparition sur la scène internationale des deux « proaméricains » universellement reconnus que ce sont la Chancelière allemande Angela Merkel et le Président français Nicolas Sarkozy, les dirigeants de la République française et de la République fédérale d'Allemagne s'efforcent de maintenir l'équilibre dans les relations économiques et commerciales entre l'Europe et la Chine, à l'intérieur des sociétés de la France et de l'Allemagne, ainsi qu'en ce qui concerne les facteurs politiques, les relations internationales et la situation internationale, et tous ces facteurs ont amplifié et grossi la compétitivité, la complexité et la multiplicité des relations sino-européennes, c qui fait que depuis le début de cette année, il est apparu dans la politique de l'Union européenne à l'égard de la Chine de plus en plus de voix discordantes. Et à chaque fois que « le froid glacial devient pénétrant », il y a toujours un certain « vent doux et chaud » qui souffle. Entre ce vent qui souffle tantôt le chaud et tantôt le froid, quel mystère obscur se cache-t-il derrière tout cela ? La « base économique » des relations sino-européennes se trouve dans quelle situation ? Depuis mai 2004, l'Union européenne (UE) a dépassé le Japon et les Etats-Unis pour devenir le plus grand partenaire commercial de la Chine, alors que la Chine est devenue le deuxième (après les Etats-Unis) des plus grands partenaires commerciaux de l'UE. Selon les statistiques établies par la partie européenne, les importations en provenance de la Chine ont permis non seulement à l'UE de diminuer et d'alléger la pression d'inflation dans la Zone d'e l'Euro, en plus elles permettent à chaque foyer de l'UE d'économiser annuellement 300 euros. D'après les statistiques établies par la partie chinoise, les importations réalisées par la Chine de l'UE en 2005 ont contribué à la création au sein de cette dernière de 1,5 million de postes de travail. La première visite en Chine en novembre 2007 de Nicolas Sarkozy en tant que Président de la République française a apporté à la France des commandes et des contrats dont le montant global se chiffre à plus de 20 milliards d'euros, ce qui dépasse de loin les succès de la visite en Chine en août de la même année de l'Allemande Merkel qui adopte à l'égard de la Chine une position intransigeante, ce qui a attisé la convoitise du milieu commercial allemand et approfondi sa division et son désaccord avec le milieu politique allemand. « Financial Times Deutschland » a même mis en grand titre à la première page « Le milieu industriel allemand demande à Merkel de plier l'échine devant la Chine. ». Lorsque certains membres du Bundestag allemand ont proposé de mettre l'embargo sur les marchandises et les produits en provenance de la Chine pour faire pression sur celle-ci en ce qui concerne le « problème du Tibet », cette proposition a immédiatement reçu une vive opposition de la part du milieu économique du pays. Ce qui montre que le développement économique de la Chine et l'élargissement du commerce entre l'Europe et la Chine ont fait voir à la couche dirigeante des pays européens l'importance réelle du maintien de bonnes relations avec cette dernière. Cependant, suite à la croissance dans de fortes proportions du volume commercial bilatéral entre la Chin et l'Union européenne, les relations économiques et commerciales entre les deux parties sont entrées dans une phase difficile où de nombreux problèmes ont fait leur apparition. Le caractère compétitif qui s'intensifie et s'aggrave de jour en jour dans les relations économiques et commerciales bilatérales a non seulement apporté des difficultés à l'économie et au commerce des deux parties, il a en plus jeté de l'ombre sur la coopération politique bilatérale. En tant qu'un des « chefs de file » des dirigeants européens de la nouvelle génération, Angela Merkel adopte et applique une politique diplomatique qui produit tout naturellement un certain effet sur les autres pays de l'Europe. Quant à Nicolas Sarkozy, lors de sa première visite en Chine après son ascension au pouvoir suprême de l'Etat français, il a discuté à plusieurs reprises avec la partie chinoise du problème du taux de change du renminbi, il est devenu ainsi le premier chef d'Etat d'un pays européen à faire pression sur la Chine sur ce problème-là. |