La diplomatie chinoise doit imposer à l'Europe une ligne rouge à ne pas franchir |
L'équilibre entre la fermeté et la douceur dans les affaires diplomatiques Fourvoyés par la théorie de la menace chinoise brodée par l'Occident, certains membres de la communauté internationale estiment que la Chine devrait rester « discrète et modérée » dans sa politique extérieure et faire preuve de « prudence » dans le développement de sa force militaire. Le fait d'être discret n'est pas faux mais il y a une limite à ne pas dépasser. La souveraineté de la Chine sur le Tibet et l'île de Taiwan fait incontestablement partie des intérêts primordiaux et des questions de principe de la Chine. Le fait que la Chine ait informé les autres pays de l'existence de lignes rouges à ne pas franchir constitue un acte responsable vis-à-vis de la communauté internationale. La Chine doit tracer une ligne rouge diplomatique que ne doivent pas franchir les pays occidentaux. Par exemple, celle concernant la question de Taiwan est très claire, à tel point que les Américains ne la franchissent pas de manière inconsidérée. Les sanctions infligées par la Chine aux actions anti-chinoises de Sarkozy ont également pour objectif de tracer une ligne rouge et de l'informer de la nature des intérêts primordiaux indiscutables de la Chine A l'heure actuelle, tout en maintenant l'équilibre et le rythme entre douceur et fermeté, la diplomatie chinoise acquière de plus en plus de la maturité. Tout comme Charles de Gaulle, qui dédaignant toute critique des Etats-Unis, avait serré la main de la Chine sur le point de posséder l'arme nucléaire, les réactions actuelles de la Chine contre l'attitude anti-chinoise de Sarkozy ont purement pour but de sauvegarder les principes de base et les intérêts centraux de la Chine. Tout pays, qui chercherait à défendre sa dignité, agirait de la sorte. (Traduit de l'article de Zhang Wenmu, professeur du Centre de recherche stratégique de l'Université Aéronautique et Astronautique de Beijing).
Source: french.china.org.cn
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